Faits Divers

Sodomie : un électricien écope de 300 heures de travaux communautaires

cour intermediare

Il avait offert des boissons alcoolisées à une mineure avant de la sodomiser. Cet électricien de 39 ans avait été condamné à deux ans de prison par la cour intermédiaire. La sentence avait été suspendue en attendant un rapport social sur l’accusé pour établir s’il est éligible à effectuer des travaux communautaires. L’enquête étant en sa faveur, la Cour a commué sa peine en 300 heures de travaux d’intérêt général. 

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La sentence a été prononcée par la magistrate Ida Dookhy-Rambarun. L’affaire sera de nouveau appelée le 16 janvier 2019. C’est au poste de police de Quatre-Bornes que l’habitant de Beau-Bassin devra s’acquitter des 300 heures de travaux communautaires. 

L’électricien était poursuivi pour sodomie sur une adolescente, âgée de 15 ans au moment des faits. La victime habitait au SOS Shelter de Beau-Bassin. Le délit a été commis en 2012, au domicile de l’accusé à Beau-Bassin. Ce dernier avait plaidé non coupable. 

Boissons alcoolisées  

Dans sa déposition en Cour, l’adolescente a affirmé qu’elle avait fait la connaissance de l’accusé à travers une de ses amies qui résidait au même centre. La plaignante a expliqué que le jour de l’incident elle s’est rendue au domicile de l’electricien dans la matinée à la demande de sa copine qui voulait que ce dernier alimente son téléphone portable en crédits. L’homme l’a alors invitée à revenir dans l’après-midi. 

Quand elle s’y est rendue, l’accusé avait cuisiné pour elle. Il lui a également offert des boissons alcoolisées qu’elle dit avoir consommées à contrecœur. Elle a déclaré qu’elle voulait partir mais que l’électricien l’a retenue. Ce dernier l’a conduite dans une chambre où il l’a sodomisée. 

Durant son contre-interrogatoire, l’adolescente a relaté qu’elle a résidé dans plusieurs abris depuis l’âge de 7 ans et qu’elle est sexuellement active. Mais l’accusé était la dernière personne à l’avoir sodomisée. C’est après avoir été examinée par un médecin de la police à la suite d’un incident qu’elle a déballé toute l’histoire. 

Dans ses dépositions, l’accusé a dit qu’il connaissait l’adolescente car cette dernière avait l’habitude de se rendre chez lui. La Cour a conclu que sa version concorde avec celle de la plaignante. Ce qui rend les dires de l’adolescente plus crédibles. 

 

 

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