Société coopérative de Vacoas : le gestionnaire claque la porte, une remplaçante nommée

Société coopérative de Vacoas

Mahen Sookun, directeur de SB ProConsult, qui gérait la Vacoas Popular Multi-Purpose Co-operative Society, a claqué la porte à la fin de l’année dernière.

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Une Officer-in-Charge, en l’occurrence Reshmee Arnasalon, a été nommée, samedi par le Caretaker Board, lors d’une réunion qui a duré plusieurs heures. La mission de redresser cette société coopérative, qui compte 5 000 membres, lui incombe donc dorénavant.

Lors de la réunion, les membres du Caretaker Board ont également appris que la société avait réalisé des profits de Rs 2 millions pour l’année financière écoulée.

Fin décembre, six membres de ce comité avaient voté pour la résiliation du contrat de SB ProConsult, en affirmant qu’il y avait eu beaucoup de largesses. Cette firme gérait cette société coopérative après la découverte d’une fraude de Rs 300 millions en 2015. La compagnie avait alors eu un délai de trois mois pour terminer son travail.

Au lieu d’attendre la fin de ce délai, SB ProConsult a donc claqué la porte, quelques jours seulement après que la décision de l’évincer a été prise.

Lors de la réunion de samedi, il a également été décidé de nommer un président par intérim du Caretaker Board, car l’occupant du poste, Sunil Jhugroo, a pris un congé d’un mois.

Ce dernier avait juré un affidavit en Cour suprême à la fin de décembre, où il accusait le ministre du Business et des Coopératives, Sunil Bholah, d’ingérence dans les affaires de la société. La semaine dernière, c’est Mahen Sookun qui a servi une mise en demeure au ministre et à l’État. Il réclame Rs 50 millions de dommages pour atteinte à sa réputation. Mahen Sookun est, pour sa part, accusé par des membres du Caretaker Board d’avoir usé de sa position pour favoriser ses proches.

Sa femme a acheté une Chrysler de la société coopérative, alors que sa sœur a traité les dossiers légaux dans plusieurs cas. De plus, il est accusé d’avoir perçu des honoraires exorbitants.

Dans une déclaration au Défi Media Group, il y a quelques jours, Mahen Sookun rappellait que la firme Ernst & Young réclamait Rs 200 000 mensuellement, plus 5 % des dettes recouvrées. « J’ai réclamé 2 % et j’ai rapporté plus de Rs 200 millions, pour des honoraires de Rs 150 000 par mois », se défendait-il, avant d’ajouter que « c’est l’assemblée générale de la société coopérative qui a approuvé le renouvellement de mon contrat pour trois ans ». C’était en août dernier.

 

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