Trois ex-employés rodriguais de la défunte Small and Medium Enterprises Development Authority (Smeda) seront maintenus en poste dans les bureaux de SME Mauritius de l’île. C’est une décision qui a tardé à se matérialiser et qui a privé ces ex-employés de leurs augmentations.
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SME Mauritius aura bel et bien une antenne à Rodrigues. Le management de cette institution a longtemps hésité sur la question, mais il est finalement parvenu à la conclusion qu’il devait avoir un pied à Rodrigues pour répondre aux besoins des petits entrepreneurs de l’île.
Ce retard pris dans la décision a toutefois affecté les trois ex-employés de la Smeda de Rodrigues qui ont demandé un transfert à SME Mauritius. Ils n’ont pas touché les trois augmentations que les ex-employés mauriciens de la Smeda ont reçues. Toutefois, Raj Puddoo, directeur de SME Mauritius, affirme que la situation sera réglée d’ici la fin du mois.
C’est Reza Uteem, député du Mouvement militant mauricien, qui a soulevé la question à l’Assemblée nationale mardi dernier à l’ajournement des travaux. Il a expliqué que dix employés de la défunte Smeda, dont trois Rodriguais, avaient demandé un transfert à SME Mauritius. On leur avait promis un salaire, une compensation et trois augmentations. Les sept Mauriciens ont obtenu leurs augmentations, mais pas les trois Rodriguais. C’est un cas flagrant de discrimination et de rupture de contrat, selon le député.
Ce que récuse le directeur de SME Mauritius, Raj Puddoo. « Cette affaire a pris une ampleur exagérée. Les employés mauriciens ont déjà intégré la structure et ont été ajoutés sur le payroll de SME Mauritius. Pour les trois employés de Rodrigues, on avait encore à décider si on garderait le bureau de Rodrigues », explique le directeur.
Les dix employés ont signé leur option form le 20 février. Les sept Mauriciens ont obtenu leur nouveau salaire en mars, avec les augmentations de février payées le même mois avec effet rétroactif.
La décision a finalement été prise et SME Mauritius conservera un bureau à Rodrigues avec au minimum ces trois employés. « Leurs salaires seront ajustés à partir du mois d’avril. Ce qui leur est dû depuis février sera payé avec effet rétroactif. C’était juste une question de timing », assure Raj Puddoo.
Selon ce dernier, il faut encore cependant réorganiser le bureau par rapport aux besoins de la région. Une réorganisation qui se poursuit dans toute l’organisation, qui ne devrait avoir qu’une cinquantaine d’employés, contre la centaine de la Smeda. Les exercices de recrutement sont en cours, avec des demandes d’embauche allant jusqu’à 500 pour les postes administratifs les moins exigeants. Les postes techniques reçoivent, eux, quelques dizaines de postulants, selon le directeur de SME Mauritius.
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