«Un EIA ne peut se faire en plusieurs parties ». C’est le principal argument du mouvement Aret Kokin Nou Laplaz (AKNL) au sujet de la demande du permis d’Environmental Impact Assessment (EIA) pour le projet de Mon Tresor Smart City Residential phase 1A.
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AKNL a soumis ses doléances suite à la demande effectuée par le promoteur. La demande concerne une partie de la Smart City qui sera effectuée en cinq phases. La raison de cette réflexion d’AKNL c’est que la phase 5 concerne le développement côtier du Sud et l’utilisation d’une partie du pas géométrique de La Cambuse. Le mouvement avance que le ministère de l’Environnement doit considérer le projet dans son ensemble. La phase 1 concerne la construction de 16 villas, 83 maisons, 26 appartements et d’autres infrastructures.
« Un certificat Smart City Scheme a été délivré à l'ensemble du projet sur la base de son master plan couvrant les 5 phases. Le processus d’EIA doit donc reproduire la même approche globale et examiner l’impact du projet dans son ensemble. La phase 1A n’est même pas une composante du projet. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un sous-composant », indique AKNL dans ses commentaires. Le mouvement demande à ce que l’accord du bail entre le promoteur et le ministère des Terres soit rendu public.
Selon AKNL, les objectifs du Smart City Scheme, tels que définis par l'article 4 de l’Investment Promotion Act, amended by Investment Promotion (Smart City Scheme) (Amendment) Regulations 2017, sont très claires : les Smart Cities doivent être conçues de manière à « tout intégrer dans un plan directeur cohérent ». En outre, les Smart Cities doivent garantir : la gestion, la mise en valeur et la conservation adéquates des ressources naturelles et créées par l’homme dans le but de promouvoir le bien-être social et économique de la communauté et un meilleur environnement, de même que le développement écologiquement durable.
« L’évaluation des impacts sur l’environnement nécessite une approche holistique et non fragmentée. Le ministère de l'Environnement a le devoir d'évaluer l'impact environnemental de l'ensemble du plan directeur », avance AKNL. Le mouvement demande à ce que la demande de permis soit rejetée. AKNL dénonce, aussi la manière dont le promoteur décrit son projet. Le mouvement se demande si ce dernier tente d'intégrer dans son projet Smart City une partie des pas géométriques, en violation de son certificat Smart City.
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