Sixième accident du genre à Bambous : une voiture finit sa course dans une boutique

Dimanche matin une voiture, sortant de La Valette, a foncé directement sur la  boutique de la famille Pyneandee, habitant  la route royale à Bambous.

Le conducteur, malgré l’impact, n’a pas été blessé. Mais l’accident aurait pu avoir des suites plus graves. C’est la sixième fois qu’un véhicule vient percuter la devanture de l’établissement. 

L’accident s’est produit vers 8 h 30 dimanche. Les images de  la vidéo de surveillance installée par les propriétaires des lieux montrent une voiture roulant à vive allure avant de s’écraser  violemment contre  la devanture de la boutique. L’avant du véhicule a subi d’importants dégâts.

« Nous sommes sortis pour voir. Heureusement il n’y a pas eu de blessé. Aucun véhicule ne roulait  à ce moment précis. Ce qui est choquant ce que  nous avons été malmenés par le conducteur », explique la gérante de la boutique.

La police de Bambous et les pompiers ont été mandés sur place. Le chauffeur a subi un alcotest qui s’est révélé  négatif. Il a soutenu avoir appliqué ses freins mais en vain. Pour cette famille de commerçants, cet accident est celui de trop. « Si cela était arrivé un jour de semaine, il y aurait eu des morts à cet endroit », nous confie cette mère de famille.

Juste en face du commerce, il y a l’entrée menant au village de La Valette. « C’est la sixième fois qu’un véhicule termine sa course dans notre commerce. L’année dernière en l’espace de deux mois, deux voitures avaient défoncé notre porte d’entrée ». La raison évoquée par ces derniers est  la vitesse de certains conducteurs. «  C’est une route d’environ 1,2 km, les chauffeurs s’amusent à faire de la vitesse. Malgré le freinage, ils terminent leur course contre notre boutique. Nous avons fait rehausser notre devanture, il y  a peu, mais les accidents se succèdent et nous devons puiser à chaque fois dans notre poche ».

Aux dires des Pyneandee ils ont demandé  que des obstacles soient installés à l’entrée du village. Mais à ce jour, toutes leurs démarches sont demeurées vaines. «  Faut-il qu’il y ait des morts devant notre porte pour que cela change », s’interrogent les  Pyneandee.