Situation confuse à Cité Mangalkan : une jeune femme déclarée morte aurait continué à respirer

C’est un sentiment d’incompréhension qui anime la famille Armoogum, à Cité Mangalkhan. Marion Gaya Pierrette Armoogum, 29 ans, déclarée morte à l’hôpital, mercredi aux petites heures du matin, aurait continué à remuer pendant que ses proches la préparaient pour les rites funéraires. Mandés d’urgence un médecin du Service d’aide médical d’urgence et un autre du privé devaient cependant attester que la jeune femme était bien morte. La police de Floréal a ouvert une enquête.

La jeune femme enceinte, selon ses proches, avait une infection à la tête.

Elle aurait donné des signes de vie alors que ses proches la préparaient pour les funérailles. « Linn ouver so lizie ek linn respir enn gran kou », affirme Marcus, l’oncle de la jeune femme. 

Marion Gaya, déjà mère de quatre enfants, allait accoucher une nouvelle fois. Son époux, Sadasiven Armoogum, 34 ans, explique qu’elle avait des ennuis de santé. « Elle n’avait jamais eu de complications lors de ses précédentes grossesses, mais cette fois, cela n’allait pas. Elle avait reçu une infection à la tête », nous explique l’époux.

Toutefois mercredi aux petites heures, il a eu un appel de l’hôpital. « On m’a annoncé que mon épouse avait déjà rendu son dernier soupir. » Les proches sont alors partis récupérer le cadavre. Un document certifiant le décès de la jeune femme leur a été alors remis.

« Une fois à la maison, nous avons commencé à faire de la place pour la veillée. Ma nièce était encore enveloppée dans un drap. Nous avons découvert son visage. Puis d’un coup, elle a ouvert les yeux et a poussé un grand soupir. J’en suis témoin », nous explique l’oncle.

Pour être sûr que la jeune femme respirait encore, il dit avoir vérifié.  « Nous avons mis un miroir devant sa bouche et il y avait de la buée », soutient ce dernier. Sans perdre plus de temps, les parents ont appelé une ambulance. Cependant une fois sur place, le médecin de service a constaté que Marion ne respirait plus. Ils ont également informé un médecin du privé. « Il nous a dit qu’elle venait de mourir. »

« Comment l’hôpital a pu nous remettre son corps si elle était encore vivante ? » se demande un proche de la jeune femme.  « Nous demandons qu’un médecin privé puisse venir l’examiner », lâche l’oncle très remonté.

Du côté du ministère on indique que la jeune femme a été hospitalisée depuis le mois de juin et qu’elle est décédée de cause naturelle.