L’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM), qui suit de près l’évolution de la situation au Moyen-Orient, veillera à ce que les importateurs mauriciens n’y prennent pas prétexte pour augmenter considérablement les prix de leurs produits sur le marché mauricien. Mise en garde du secrétaire général, Jayen Chellum.
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« Dès ce mois de janvier, nous veillerons à ce que les importateurs n’abusent pas de la situation, car la majorité de nos produits sont importés de l’Inde et de la Chine et le trafic maritime dans les pays de l’Asie du Sud-Est n’est pas perturbé. Nous alerterons le gouvernement en cas d’abus de la part des commerçants. » Selon Jayen Chellum, peu de produits à destination de Maurice passent par le canal de Suez.
Il rappelle que les prix des produits de consommation notamment avaient connu des hausses spectaculaires sur le marché mauricien quand le coût du fret maritime avait augmenté de près de 800 % en 2022, mais n’avaient pas baissé quand le coût du fret avait pris la courbe descendante. « Ce qui explique que les prix de la majorité des produits dans le commerce datent toujours de l’époque où le coût de fret était très élevé. »
Le secrétaire général de l’ACIM continuera son combat en 2024 en vue d’une baisse des prix de l’essence et du diesel. Il n’écarte pas la tenue de protestations de rue contre les prix qu’il qualifie d’abusifs des produits pétroliers.
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