Le Premier ministre est catégorique. La Good Governance and Integrity Reporting Act ne sera pas utilisée à des fins « sinistres » ou comme un instrument politique.
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Lors de son intervention sur le texte de loi, sir Anerood Jugnauth a soutenu que ce genre d’argumentaire n’est que «rubbish ». Le Premier ministre est revenu sur la position du Mouvement militant mauricien (MMM) et celle du Parti travailliste (PTr) à l’égard du projet de loi. Le chef du gouvernement a été très virulent à l’égard des rouges. Ce dernier a expliqué ne pas être surpris par « le peu d’intérêt » démontré par le PTr à l’égard de ce projet de loi. « Il n’y a pas besoin de rappeler tous leurs crimes et les coffres retrouvés », a martelé le chef du gouvernement. Concernant le MMM, il a fait ressortir que s’ils ne votent pas cette loi (ndlr : le MMM s’est abstenu), cela démontrera le « manque de sérieux » de ce parti eu égard aux biens mal acquis. Selon lui, la position du MMM est entachée de mauvaise foi. « Nous voulons le consensus, nous ne pouvons avoir des koz-kozé, mais du concret », a-t-il poursuivi. Selon sir Anerood, l’adoption de cette loi est une étape « historique » dans le combat contre l’acquisition des biens illicites. Il a rappelé que Maurice possède tout un arsenal d’institutions, allant de l’Independent Commission Against Corruption à la Finance Intelligence Unit en passant par la police afin de combattre l’enrichissement illicite. « Mais pouvons-nous penser que le travail a été fait ? Je ne le pense pas », a ajouté le Premier ministre. Selon ce dernier, il est nécessaire que les principes de ‘accountabilty’ soient bien établis dans le pays. « Il y va de l’avenir de nos jeunes ».
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