Avec le décret présidentiel obligeant les candidats à déclarer leur appartenance ethnique, de nombreux candidats lors de l’exercice de dépôt des candidatures, ce mardi 22 octobre pour le Nomination Day, se sont présentés comme appartenant à la population générale.
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Roshi Badhain et les candidats du Reform Party font partie de ceux-là.
Cela rappelle l’épisode électoral de 2010 quand Michael Sik Yuen avait été repêché comme député correctif grâce au «best loser system», car il avait inscrit «population générale» sur son formulaire de candidature.
Pour l'écrivaine et éditorialiste, Shenaz Patel, «c’est une situation dangereuse». «Et cela vient non seulement fausser les calculs de la commission électorale, mais va à l’encontre même du principe de «best loser system», a-t-elle souligné.
Shenaz Patel intervenait dans le Bloc-Notes de la campagne, ce mardi soir sur Téléplus.
Rappelons qu’en 2010, elle faisait partie des 104 citoyens qui s’étaient portés candidats aux législatives en refusant de décliner leur appartenance ethnique. Ce qui avait donné lieu à un procès devant la Cour suprême et ensuite à un jugement du Privy Council. Puis, il y a eu aussi un avis formulé par le Comité des droits de l’Homme des Nations unies.
L’organisme onusien avait donné gain de cause au Bloc 104, argumentant que l’obligation de déclaration d’appartenance ethnique à une élection était contraire aux droits des citoyens.
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