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Shelter L’Oiseau du Paradis : L’état du bébé aux soins intensifs s’améliore 

Photo d’illustration

L’enquête « suit son cours » sur les allégations de manquements à l’égard des enfants du centre L’Oiseau du Paradis, à Cap-Malheureux. De son côté, l’Ombudsperson for Children, Rita Venkatasawmy, soutient qu’elle suit l’affaire de près. 

Quid des enfants malades cités dans cette affaire ? Il revient que leur état de santé s’améliore. Selon nos recoupements, si Bébé S., âgé de deux mois, se trouve toujours en soins intensifs, elle n’est plus sous respiration artificielle. L’enfant avait été admise le samedi 22 octobre dernier. 

Bébé J. – le 2e enfant hospitalisé -, est, lui retourné au shelter. Quant au 3e bébé, une fillette d’un an, nous apprenons de source autorisée qu’elle n’a pas été admise à l’hôpital. Elle a été conduite au centre hospitalier à deux reprises sur rendez-vous, souffrant d’une hernie ombilicale et d’un autre problème de santé. La formation des soignants, affectés au shelter L’Oiseau du Paradis, a été évoquée lors de la PNQ du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, le 27 octobre dernier. Il revient que pour occuper ce poste, ces soignants doivent détenir au minimum un Certificate of Primary Education (CPE) et compter deux années d’expérience avec des enfants. Ils ont ensuite un entretien avec un panel pour la sélection. Les recommandations sont alors envoyées au Board du National Children’s Council (NCC) qui valide les choix. Les personnes choisies ont alors d’autres formations à plusieurs niveaux. Il y a l’aspect psychologique, parce qu’elles doivent avoir les compétences requises pour s’adresser aux enfants qui sont dans les abris. Selon un des responsables, les soignants aiment les enfants, mais c’est loin de remplacer l’amour d’un papa ou d’une maman… Il y a également la formation médicale. 

Les soignants apprennent comment suivre les conseils des médecins pour chaque enfant malade. Ils apprennent aussi comment administrer des médicaments aux enfants concernés. Tous les médicaments sont inscrits dans des registres mis spécialement à leur disposition. L’objectif est surtout de ne pas les mélanger les médicaments et de respecter les doses indiquées par le médecin. Rappelons que le Shelter Manager, Shimal Tupsy, a remis sa lettre de démission au NCC le 31 octobre dernier.

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