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Shehreen Dookhee: portrait d’artiste

Son talent frôle l’évidence même de sa grande passion pour l’art. Shehreen Dookhee tient cet amour de son papa. Ses portraits sont d’un réalisme saisissant. La jeune artiste, qui pratique aussi la photographie en freelance, nourrit le rêve d’être enseignante d’art. En attendant, elle partage ses cinq événements marquants.

5 événements phares

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1 Au pays de Mandela

Elle a 12 ans quand elle commence à regarder avec intérêt l’émission télévisée «Nu Zenfans Moris». « Marjorie Lenette-Kisnorbo, conceptrice et présentatrice de l’émission, était à la recherche d’enfants reporters à chaque saison. Cette année-là, 980 candidatures avaient été envoyées à la station de télévision nationale, dont la mienne. J’étais contente de me retrouver parmi les 18 enfants sélectionnés. J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs endroits à Maurice », explique Shehreen Dookhee, aujourd’hui âgée de 24 ans. Elle traversera également l’océan, ayant été parmi les trois enfants choisis pour se rendre à Cape Town en Afrique du Sud. « C’était la première fois que je voyageais. J’ai eu l’opportunité d’assister à l’atterrissage en étant dans le cockpit. De plus, j’ai découvert la cellule où était retenu Nelson Mandela sur Robben Island et son histoire m’a inspirée », se souvient-elle. Des souvenirs, dit notre interlocutrice, qui resteront à jamais gravés dans sa tête.

2 L’art sous toutes ses formes

C’est au collège Vacoas SSS que Shehreen Dookhee poursuit ses études secondaires. Les sept années qu’elle y a passées, dit-elle, sont toutes mémorables. En effet, elle décrochera le premier prix en classe d’art tous les ans. « Kawshall Oodit, mon enseignant d’art, m’a beaucoup appris et m’a toujours soutenue. J’ai exploité plusieurs techniques de dessin. En HSC, j’ai commencé à élaborer des portraits que je publiais ensuite sur ma page Facebook. Les commandes ont commencé à pleuvoir, tout comme les mots d’encouragement », soutient la jeune femme. Aujourd’hui, elle gère deux pages sur le célèbre réseau social, notamment Shehreen Dookhee et Shehreen Dookhee Photography. Elle s’est d’ailleurs mise à la photographie lors de ses études supérieures en Graphic Design, à l’Université de Technologie à La Tour Koenig.

3 Sa mère, son soutien

Au bout de trois années, sa mère lui offre un voyage afin de la récompenser pour sa performance à l’Université. Elles mettent donc le cap sur la Chine, Shanghai et Hong Kong. « Ce voyage nous a permis, à ma mère et moi, de resserrer nos liens. Elle m’est toujours d’un soutien indéfectible, surtout concernant ma carrière d’artiste. Lors de la visite, je me suis renseignée sur la culture chinoise. J’ai aussi rencontré des artistes chinois », relate notre interlocutrice. La jeune artiste est émerveillée par le graffiti chinois réalisé sur le sol avec de l’eau ainsi que par les infrastructures du pays.  

4 Son père, son étoile

Shehreen nous apprend avoir hérité cette passion pour l’art de son père. « Petite, quand je m’asseyais sur le bord de mon lit avec ma peluche, mon père dessinait mon portrait à l’aide d’un crayon et d’une feuille de papier. J’étais impressionnée par son talent et j’ai ainsi voulu m’adonner à l’art », indique la jeune femme. Elle commence donc par reproduire le plus fidèlement possible les dessins animés avant de crayonner ses premiers portraits. « Je montrais toujours mes travaux à mon père. Il me donnait de précieux conseils. Je dois ce que je suis à mon père. Mais, il m’a laissé pour un autre monde le 5 octobre dernier. Une partie de moi s’en est allée. Je fais de mon mieux pour qu’il soit fier de moi », dit Shehreen, qui ajoute vouloir exercer comme enseignante d’art.

5 Une première exposition sur le feu

Shehreen Dookhee travaille sur sa première exposition depuis un an déjà. « Cela exige beaucoup de mon temps, car je dois concilier mes études et mon travail. Je souhaite aussi montrer des œuvres de qualité au public. Il m’arrive souvent de peaufiner sans cesse une œuvre que j’ai complétée. D’ailleurs, mon fiancé, Jameel Purrahoo, m’a encouragée à m’essayer à d’autres techniques que le crayonnage. Je privilégie donc des crayons de couleur, la peinture à l’huile, peinture acrylique ou encore la pyrogravure pour faire mes portraits », dit-elle. Entre-temps, elle se concentre sur ses études ‘Educational Leadership’ à ‘Open Université Of Mauritius’ et son emploi en tant que ‘Graphic Designer’ en ‘freelance’.
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