Elle ne s’est pas laissé décourager par ses enseignants d’art à l’école. Créatrice de mandalas, Sheetal Nandlal a continué à développer ses talents d’artiste sans abandonner son objectif de devenir hôtesse au sol. Elle présente une première exposition de mandala, ce week-end.
Le Trianon Shopping Park à Trianon s’apprête à accueillir une exposition hors du commun. Les samedis 26 et dimanche 27 février, les œuvres de Sheetal Nandlal seront visibles de 9 heures à 22 heures. 22 ‘mandalas’ créés à partir de cerceaux et de capteurs de rêves seront exposés. Ces objets artisanaux ont pour objectif de faire découvrir cet art aux jeunes.
« Les mandalas et des capteurs de rêves reviennent à la mode. La nouvelle génération en raffole. À travers mes travaux, j’espère les encourager à se mettre à cette forme artistique. Il ne s’agit pas d’une expo vente. Mais si j’ai des commandes, ce sera un plaisir de créer des mandalas personnalisés », souligne Sheetal Nandlal, âgée de 25 ans. Elle est disposée à animer des ateliers de fabrication de mandalas.
Cette habitante de Nouvelle-France explique que le mandala est un mot d’origine sanskrit, signifiant cercle. « Le mandala est utilisé dans l’hindouisme. Des écritures saintes et géométriques sont peintes sur des cercles. Symboles de la spiritualité, les mandalas sont des représentations sacrées de l’univers et du cosmos.
[blockquote]« Les couleurs et la géométrie composant les mandalas m’ont émerveillée. J’étais hypnotisée par la beauté de cet art spirituel »[/blockquote]
Dans le bouddhisme, les mandalas sont utilisés pour des séances de méditation. Ils émanent une énergie positive », soutient-elle. Sheetal Nandlal donne une interprétation artistique au mandala, en l’agrémentant de capteurs de rêves. Découverte inédite pour cette dernière au cours de son voyage.
Retraite spirituelle en Inde
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10516","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-19295","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"435","alt":"Sheetal Nandlal"}}]]Ses vacances en Inde sont sa muse. En janvier 2015, elle prévoit de passer deux semaines à la découverte de la Grande péninsule. En quête d’une retraite spirituelle, Sheetal Nandlal se rend à Vrindavan, la région liée au culte de la divinité hindoue Krishna. « Les couleurs et la géométrie composant les mandalas m’ont émerveillée. J’étais initiée à la technique de peinture des mandalas pendant mon adolescence. Mais cela m’intéressait peu. C’était le coup de foudre à Vrindavan. J’étais hypnotisée par la beauté de cet art spirituel », se souvient-elle. De retour à Maurice, l’artiste commence à peindre ses mandalas, en y ajoutant les couleurs et selon les formes de son choix. Elle précise, toutefois, qu’elle travaille majoritairement avec des cercles. Graduellement, elle apporte sa touche personnelle aux mandalas, avec des cristaux, des pierres et des tissus. Son amour pour l’art et la spiritualité remonte à son enfance. « Ma mère est styliste et elle travaillait avec des gens issus du milieu artistique et spirituel. À force de les côtoyer, j’ai adopté leurs habitudes. L’art a toujours été mon vecteur d’expression. Mon père, qui n’est plus de ce monde, encourageait mon frère aîné et moi à développer nos talents. Je me permettais de laisser libre cours à mon imagination en classe d’art. Malheureusement, mes professeurs éprouvaient des difficultés à accepter ma façon de peindre et de dessiner », confie-t-elle. Elle ne se laisse pas pour autant découragée. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10517","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-19298","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"435","alt":"Sheetal Nandlal"}}]]En 2006, Sheetal commence à suivre des cours en histoire de l’art au Centre culturel d’expression française (CCEF). L’art va au-delà des techniques. « Un artiste ne se limite pas à apprendre les différentes techniques. Il doit aussi connaître les origines de chaque style », indique-t-elle. Dans l’attente de ses résultats de fin cycle secondaire, elle trouve qu’il est temps de réaliser son ambition. Celle de devenir hôtesse au sol. Elle opte pour des cours IATA par correspondance. Entre-temps, elle est embauchée dans une agence de voyages. « Le domaine de l’aviation m’a toujours fascinée. Je rêvais d’être hôtesse au sol à Air Mauritius », partage-t-elle. En 2010, Sheetal voit son rêve de travailler à la compagnie d’aviation nationale prendre forme. Cinq ans plus tard, la créatrice des mandalas est plus que jamais émerveillée par l’art. En décembre 2015, elle est invitée à exposer ses œuvres à la soirée Bombay Night. « Les convives étaient captivés par mes mandalas. Ils m’ont félicitée. C’est là où l’idée d’organiser une première exposition en solo jaillit », souligne-t-elle. En une année, elle réalise deux collections : ‘Spiritual Awakening’ et ‘Life Uplifting’. Elles seront visibles à Trianon Shopping Park. Sheetal Nandlal se consacre aussi au sport. Pendant huit ans, elle a pratiqué le ‘taekwondo’. Tous les matins, elle fait de la marche dans la nature. « Cette ‘Power Walk’ me permet de me ressourcer. Mon corps est en harmonie avec mon esprit. J’aime aussi m’occuper des animaux. » Cependant, le temps fait défaut », explique l’hôtesse au sol. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10518","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-19297","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Sheetal Nandlal"}}]]Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !