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Shawna Blackburn : la beauté exotique pose pour Chanel et les plus grands

Shawna Blackburn

Son petit minois agrémente les murs de Paris, New York… sans oublier qu’elle ne passe pas inaperçue dans les magazines de mode pour les campagnes des grands noms de la mode. À 23 ans, Shawna Blackburn embrasse un parcours flamboyant qui n’est pas près de s’arrêter.

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Tout prédestinait l’aînée de l’ancienne championne d’athlétisme Sheila Seebaluck-Blackburn et du sportif Christopher Blackburn à une carrière sportive.

Pourtant, Shawna Blackburn a préféré talons, strass et paillettes au détriment des baskets. Si ses parents étaient sous les feux des projecteurs dans les années '90 pour leurs exploits dans les épreuves de piste, Shawna surfe sur la vague du succès grâce à ses traits délicats et sa peau basanée.

D’ailleurs, elle travaille avec ceux dont la simple évocation du nom fait rêver, comme Chanel, Yves Saint Laurent, H & M, Paco Rabane, Sephora, Nike, Balmain… et arpente le monde glamour avec un portfolio en béton.

Son aventure débute alors qu’elle met le cap sur Paris pour ses études universitaires, il y a cinq ans. Passionnée de mode et de glamour, elle entreprend des études en marketing de luxe et c’est lors d’un échange universitaire au Canada qu’elle tracera sa voie.

« Mon agent m’a repéré dans un centre commercial à Montréal alors que je faisais du shopping. J’y étais dans le cadre de mon échange universitaire en 2015. Au début, je pensais que c’était une blague, mais finalement j’ai réalisé que c’était vrai », se souvient Shawna.

Comme elle connaissait un peu le monde du mannequinat, ayant brillé lors du concours d’Elite Model Look 2010 à Maurice alors qu’elle n’avait que 14 ans, Shawna se laisse tenter. Coup d’essai, coup de maître ! Son visage atypique et sa beauté exotique plaisent.

« J’ai des origines indo-anglaises et mes traits qui reflètent mon ascendance ne sont pas très communs dans le monde de la mode. C’est cela qui a plu aux agences », explique Shawna.

Elle signera peu après avec une agence au Canada. Puis une autre à Paris, Milan, Londres, Barcelone et le tout dernier à New York.

Du haut de ses 1 m 73, Shawna prend la pose pour les campagnes des grandes marques et les ‘shooting’ s’enchaînent à chaque coin et recoin du monde entier. La petite Mauricienne entre de plain-pied dans le mannequinat sans grande difficulté et les contrats fusent de toutes parts. Et, cet exploit, elle l’a réalisé en trois ans seulement !

« J’ai eu de la chance aussi, car je n’ai pas attendu longtemps, tout s’est passé très vite. Je pense que ma personnalité a aussi joué en ma faveur », dit Shawna.

Le podium l’attire et pendant une année elle défilera, mais ce monde ne la plaît pas.

« J’ai essayé de défiler, mais cela n’a pas marché. C’est un autre monde, soit on vous aime soit on ne vous aime pas. Il faut passer par des castings pour les défilés, attendre des heures et, en quelques secondes, on vous dit non. C’est un monde grandiose, certes, mais il ne rapporte pas plus que les campagnes », raconte Shawna.

De plus, comme la jeune Mauricienne poursuit son Master en business en parallèle, elle n’a eu d’autre choix que de laisser tomber les défilés de mode, une activité qui prenait beaucoup de son temps. C’est donc vers les ‘shooting’ qu’elle concentre sa carrière.

« J’aime mon travail et je rencontre de nouvelles personnes. Les gens sont très chaleureux et conviviaux. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas eu de mauvaise expérience. Aussi, ce n’est pas monotone, chaque photographe, chaque couturier a sa façon de travailler. On doit s’adapter et se mettre dans la peau du personnage pour chaque ‘shooting’ », dit Shawna.

Cependant, la jolie brune concède que ce travail n’est pas de tout repos et quelquefois elle craque. Néanmoins, c’est une vie à 100 à l’heure qu’elle aime, malgré les aléas du métier.

« C’est très pénible, on fait un ‘shooting’ dans un pays et on repart vers un autre le lendemain. Parfois, je pleure avec ma mère au téléphone, car je suis exténuée, mais je me dis que j’ai de la chance de pouvoir faire partie de ce monde. Je ne vais donc pas me plaindre. Mieux vaut en profiter », dit Shawna.
Cependant, Shawna concède qu’avec les études, ce n’est pas évident, mais elle arrive à jongler avec les deux, sous l’œil averti de ses parents.

« Quand je me suis lancée dans le domaine du mannequinat, mes parents m’ont bien fait comprendre que les études étaient prioritaires. L’an dernier, j’ai pris une année sabbatique et je reprends mes études dans quelques mois », confie Shawna.

Et la suite ? « C’est un métier qui nourrit bien son homme. Je pense donc que je m’investirais au maximum, jusqu’à 28 ans, voire plus ».

 

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