Le chef de file du Parti travailliste à l’Assemblée nationale, Shakeel Mohamed, a affirmé que le budget est loin d’être un exercice apportant des changements. Les opportunités n’ont pas manqué. C’était à l’Assemblée nationale jeudi 11 août lors des débats sur le Budget 2016-17.
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Le principal exemple utilisé par l’ancien ministre du Travail et présent député de la circonscription Port-Louis Maritime/Port-Louis Est, est une réforme en profondeur de la fonction publique. Il a affirmé que les organismes publics, les fonctionnaires et les ministres devraient être en mesure de répondre pour leurs décisions et être sanctionnés si le besoin y est. « Je voudrais voir une (telle) législation », a-t-il dit.
Cette suggestion a été balayée d’un revers de la main par Étienne Sinatambou, qui lui a succédé lors des débats. Shakeel Mohamed, qui en est à son troisième mandat en tant que député, a soutenu à plusieurs reprises que le précédent gouvernement était déconnecté de la réalité : « Quand le Parti travailliste était au pouvoir, nous vivions dans une tour d’ivoire. » Et c’est l’erreur à ne pas commettre, car le peuple dispose du pouvoir de sanctionner de tels écarts. Le député de l’opposition a conclu son invervention d’une heure en ces termes : « This is a government of trial and error. They make the error and we (…) go on trial. »
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