Arib, un soudeur de 31 ans domicilié à Vallée-Pitot, dit vivre un cauchemar éveillé depuis le 11 septembre. Son épouse et lui sont victimes de sextorsion. Il a porté plainte à la police.
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Il raconte que tout a commencé mercredi dernier. Vers 16 heures, il a reçu un message sur WhatsApp du numéro 5514 7082. « Mo ena to foto ek to madam. Si to pa donn mwa Rs 2 500, mo pou poste sa partou », était-il écrit. Paniqué, le trentenaire a immédiatement transféré une somme de Rs 2 000 via l’application Juice à l’individu.
Malheureusement, le maître-chanteur est revenu à la charge, exigeant plus d’argent. Il a menacé de créer de faux comptes en utilisant les photos d’Arib et de son épouse. D’ailleurs, le lendemain, vers 6 h 40, Arib dit avoir reçu des captures d’écran de ces faux comptes, notamment sur Facebook, Telegram et TikTok, où des images de lui et de sa femme étaient publiées. Sur l’un de ces faux comptes identifiés sous le nom de « @koushal8301 » sur Facebook et « StellaMiller » sur Telegram, des photos de son épouse étaient utilisées, prises à son insu sur sa page Facebook, avec des descriptions sordides et dégradantes telles que « foto video nue pu li Rs 400 ». Un message incitant à la haine raciale a également été posté, accompagné d’une photo d’Arib.
Le trentenaire a rapidement contacté la police de Vallée-Pitot et porté plainte pour infraction à l’ICT Act. Trois numéros de téléphone utilisés pour le harceler et le menacer ont été identifiés : 5514 7082, 5493 7470, et 5447 4800. Une enquête a immédiatement été ouverte pour tenter de retracer les responsables.
Arib et son épouse se disent submergés par la peur et le stress causés par la diffusion de faux comptes et de messages indécents avec leurs photos. « Nous n’avons rien à faire avec ces messages-là. Il y a une personne qui utilise nos photos avec de faux comptes pour créer de la haine raciale. Nous souhaitons que la police retrouve ce suspect au plus vite, car nous avons appris qu’il agit de la sorte avec plusieurs couples », déclarent-ils.
Pire, les menaces reçues ne se limitent pas seulement à des propos diffamatoires. Arib révèle que le cybercriminel qui le harcèle a également menacé de publier des messages à caractère « communal » accompagnés de ses photos. Cette perspective plonge le couple dans une angoisse insupportable, craignant pour leur sécurité et celle de leurs proches.
« Aujourd’hui, nous sentons que notre vie est en danger. Nous craignons des problèmes avec les gens, car il a menacé de poster un prochain message à caractère communal avec nos photos pour provoquer des tensions raciales », déplore Arib.
Le couple insiste sur le fait qu’il a toujours mené une vie respectable, en accord avec ses croyances. Mais aujourd’hui, cette situation met en péril son image et sa réputation. Arib affirme : « Je veux passer un message à la population : ma photo circule avec de fausses accusations indécentes. Je n’ai rien à voir avec cela. »
Les autorités poursuivent leurs investigations dans l’espoir d’arrêter l’auteur ou les auteurs de cet acte ignoble.
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