La Computer Emergency Response Team (Cert-MU) note une augmentation du nombre de cas où des mineures mauriciennes sont victimes de sextorsion via les réseaux sociaux tels que Facebook ou TikTok. Plusieurs plaintes ont été enregistrées récemment.
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Entité placée sous l’égide du ministère des Technologies de l’information et de la communication, la Cert-MU explique le mode opératoire. L’escroc utilise généralement un faux compte en se faisant passer pour une jeune fille. Il envoie une demande d’ami à une fille de la même tranche d’âge. Une fois la demande acceptée par la cible, il sauvegarde les photos de cette dernière. Les images sont ensuite réunies dans un montage vidéo et accompagnées de texte humiliant pour la victime.
C’est alors que la jeune fille concernée est contactée par le malfaiteur. Celui-ci va tout faire pour obtenir d’elle des images à caractère pornographique, en la menaçant de diffuser le vidéo-montage susceptible de nuire à sa réputation. Un cercle infernal puisque l’escroc sera alors en possession de davantage de contenu lui permettant d’exercer son chantage.
La Cert-MU invite donc les jeunes Mauriciennes à la prudence. « N’acceptez pas de demande d’ami provenant d’un compte suspect. Si vous recevez ce type de message, n’y répondez pas, bloquez le profil en question et signalez le problème sur la plateforme Maucors (Mauritian Cybercrime Online Reporting System) ou à la police ».
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