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Sexting: les photos osées de plusieurs Mauriciennes sur le net à leur insu

Des Mauriciens, y compris des jeunes filles, qui, à un moment ou à un autre se sont laissé tenter par le sexting, sont intrigués de voir leurs photos accompagnées de faux profils sur des sites. Un site de rencontre et un autre de charme invitent les internautes à visionner des clips en direct. Il existe des milliers de sites qui exploitent des photos des Mauriciennes prises à leur insu à partir de leur page facebook ou d’autres réseaux sociaux. Il suffit de lancer le moteur de recherche en tapant les mots clé  « mauricienne sur.... »  pour avoir accès à une centaine des sites proposant de faux profils accom-pagnés de photos. Sur ces sites on voit de jeunes Mauriciennes en tenue de plage ou en tenue de soirée. Même des photos topless circulent sur le Net. Le visage est souvent parfaitement visible.

Mémoire

Les victimes sont ceux et celles qui n’ont pas fait attention aux mises en garde contre le sexting que la cellule de communication de la police avait lancées, il y a quelque temps, à l’intention de jeunes Mauriciennes. Le sexting consiste  à faire des selfies ou des photos sexy et à les envoyer à leurs petits copains ou petites amies à travers leur smartphones. Ou même de se mettre devant sa webcam de son ordinateur pour un ‘show’ en live. Ces photos proviennent aussi de l’album électronique que d’autres Mauriciens partagent avec leurs amis sur les réseaux sociaux. Une fois les photos envoyées via le Net, les expéditeurs perdent com-plètement le contrôle de l’utilisation qui en est faite. Ces photos témoignent souvent un brin de folie ou des moments de grand amour de jeunesse qui ne durent que quelques semaines. Mais les photos, elles, restent dans la mémoire des téléphones ou des ordinateurs pendant des années. La police est aussi en présence des plaintes déposées par des victimes. Des jeunes filles accusent leurs ex-petits amis de publier leurs photos sur la Toile par vengeance. Et pour se vanter. Il n’est un secret pour personne qu’il existe une cinquantaine de sextapes de production locale de courte durée qui traînent sur le Net montrant des aspirantes actrices à visage découvert.

Dénoncez les suspects

Pour l’inspecteur Coothen du Police Press Office, plusieurs unités de la police – la Cybercriminalité, la brigade des mineurs et la Crime Prevention Unit – mènent une campagne de sensibilisation continuelle auprès des jeunes à l’école comme dans des centres de jeunesse. La police leur explique de ne pas faire mauvais usage des outils informatiques et de savoir rester à l’abri des conséquences fâcheuses. « Aujourd’hui, on ne peut pas faire marche arrière avec le progrès technologique, mais il faut apprendre à bien s’en servir. L’outil informatique est comme une boîte d’allumettes : si on en fait mauvais usage, on risque de se brûler et de tout réduire en cendre. Sous la Cyber Crime Act et ICTA et nous menons des campagnes pour mettre en garde les jeunes et la population concernant les délits liés à la citer cyber criminalité et le computer misuse », déclare l’inspecteur Coothen. Il lance un appel aux internautes, surtout les jeunes filles, leur demandant de faire preuve de prudence sur la Toile et de ne pas balancer leurs noms, ni divulguer leur âge et des détails de leur vie privée. Et de ne pas cliquer sur n’importe quoi. « Nous demandons aux victimes qui ont vu des photos prises à leur insu postées sur la Toile de faire une déposition à la police afin que les autorités policières puissent initier une enquête et prendre les actions necessaires ».
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