Le débat est lancé et fait surtout jaser. Le sexe oral, on l’aime ou on ne l’aime pas. Il en ressort que de nombreuses personnes hésitent à faire une fellation et, surtout, un cunnilingus. Bien qu’elle ait toujours existé, cette pratique ne fait pas toujours l’unanimité.
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« C’est un sujet encore très tabou à Maurice. En parler peut, des fois, blesser la sensibilité de nombreuses personnes », admet le psychologue Sadasiven Coopoosamy. C’est donc avec des pincettes que ce dernier parle des préoccupations de ses patients. « Certains, surtout les hommes, avouent éprouver du dégoût à pratiquer le sexe oral. Mais, l’hypocrisie est qu’ils en profitent, eux », avoue-t-il.
En effet, il explique que la fellation fait partie des préliminaires dans souvent de cas et que « le cunnilingus est, lui, moins fréquent. Cela démontre clairement que le sexe oral chez la femme et chez l’homme n’est pas égal du tout ». Le sexe sans préliminaire peut être très difficile pour les femmes surtout. Toutefois, dans tous les cas, dit-il, cette étape aide à stimuler l’envie sexuelle.
Être à l’aise
Pour notre interlocuteur, tant que le couple est à l’aise, l’un avec l’autre, il est normal, voire conseillé, d’explorer son corps, et celui de son partenaire par tous les moyens possibles pour ne pas sombrer dans la monotonie. « Chaque partie du corps peut être source de plaisir. Il est important de ne pas se focaliser uniquement sur l’organe sexuel », souligne le psychologue.
Ces pratiques, ajoute-t-il, visent surtout à rendre la relation sexuelle plus excitante, et ne plus « s’accrocher qu’à l’acte sexuel, notamment la pénétration ». Osez donc les préliminaires variés, les jeux de mains et de langues pour plus de sensations au lit…
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