Ses proches ne l’avaient pas vu depuis deux ans : des ossements retrouvés dans la maison de Gaétan Pin à Saint-Paul

• Les résultats des tests ADN attendus

Sa famille n’avait pas eu de ses nouvelles depuis au moins deux ans. Gaétan Pin, âgé de 73 ans, vivait seul à Saint-Paul. Il y a deux semaines, son frère est passé le voir mais ne l’avait pas trouvé. Inquiet, il avait informé la police de la localité. Mercredi 3 juillet, les agents ont pénétré dans la maison et y ont découvert des ossements. Des prélèvements ont été effectués et les résultats des tests ADN sont attendus.

La famille du septuagénaire a été alertée. André, le frère aîné, explique que « depuis environ deux ans, nous ne nous sommes pas vus. Il est quelqu’un de très discret, qui aime la tranquillité et n’aime pas être dérangé. Il vit seul et n’est pas marié ». Gaétan Pin, ajoute-t-il, jouissait d’une bonne santé. « Il avait l’habitude de venir à Port Louis. »

Maison Abandonnée

Les deux frères se voyaient, mais très rarement. Il y a deux semaines, André dit s’être rendu chez son frère pour un heureux événement. « Je suis passé chez Gaétan pour lui remettre une invitation à un mariage. J’ai un petit-fils qui se marie bientôt et il est invité. Je me suis déplacé personnellement chez lui pour lui remettre l’invitation », dit-il.

Mais en arrivant devant la porte du septuagénaire, il a constaté que des plantes avaient envahi la façade de la maison. « Les plantes grimpantes avaient poussé et la maison paraissait abandonnée depuis plusieurs mois. La porte était verrouillée. De plus, sa boîte aux lettres était remplie de courriers, dont une facture datant de 2022. Cela m’a inquiété », explique le frère. 

André Pin et des membres de la famille ont d’abord cherché à savoir si Gaétan ne s’était pas rendu chez d’autres proches pour y passer quelques jours. Mais après plusieurs jours, toujours aucune nouvelle de lui. La police de Phoenix a alors été alertée.

C’est ainsi que le mercredi 3 juillet, la police s’est rendue au domicile du septuagénaire. Des proches étaient également présents. La porte a dû être forcée. À l’intérieur, les policiers ont retrouvé des ossements dans une chambre. Ceux-ci ont été emmenés à la morgue de l’hôpital Victoria, à Candos, pour des analyses approfondies. « Nous attendons maintenant les résultats de l’ADN pour avoir une confirmation », déclare avec peine son frère.