Payer ses factures en ligne. Le « cashless system » gagne du terrain dans les départements d’État et les organismes parapublics. Des techniciens siégeant au sein d’un Advisory Board travaillent à la mise en place d’une plateforme nationale qui rendra le paiement en ligne plus sécurisé.
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Ce comité regroupe des techniciens du National Computer Board, du ministère de la Technologie de l’information et de la communication de même que des fonctionnaires du ministère des Finances. C’est ce qu’explique une source à l’Hôtel du gouvernement.
Ce projet est mis sur pied avec le concours d’un expert étranger. Cette plateforme permettra le paiement en ligne dans un cadre sécurisé et légal. Il fallait, selon la source, établir des pare-feu pour éviter des risques de piratages, d’abus ou de détournement. En plus du paiement en ligne, les organismes peuvent s’appuyer sur cette plateforme pour émettre des cartes de paiement, selon notre source.
D’ailleurs, des organismes d’État préparent, déjà, leurs systèmes de paiements en ligne et d’application en ligne. Le Central Electricity Board (CEB) sera parmi les premiers à utiliser ce système. Le directeur par intérim de cet organisme, Shamshir Mukoon, nous confie que les techniciens de son département informatique travaillent à la création d’une plateforme pour que les abonnés puissent effectuer des paiements en ligne. Il ne s’agira pas que de règlements de factures, mais aussi de paiements des frais pour de nouvelles installations. Car en plus de faciliter le paiement des factures en ligne, le CEB ouvrira aussi une plateforme. Celle-ci permettra à la clientèle de loger les demandes (connections au réseau ou autres services) et d’obtenir l’approbation, sans avoir à se déplacer.
Autre organisme qui va se doter de ce nouveau service, le Registrar. Une source proche du dossier nous explique qu’il y a deux semaines, les tests du système ont été complétés au Registrar. Cette plateforme regroupe les notaires. Son but est de faciliter les transactions foncières en ligne. Les clients et les notaires effectueront des échanges de documents et l’acquittement de frais par le biais de la plateforme. Ce qui est plus important c’est qu’il permet de détecter des tentatives de transactions frauduleuses. Selon la source, la plateforme du Registrar sera bientôt opérationnelle.
D’ailleurs, avec la mise sur pied de ce système, d’autres organismes, dont la Central Water Authority et d’autres prestataires de services publics et parapublics, sont invités par le gouvernement à digitaliser leurs systèmes de paiement et de traitement de dossiers.
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