Une vaste réforme est en chantier dans le secteur de l’eau. Le but : favoriser une meilleure gestion, distribution et utilisation de cette ressource vitale.
Le préalable à une réforme nécessaire du secteur de l’eau est une révision du cadre légal le régissant. Selon des renseignements obtenus auprès du ministère des Services publics, le New Water Resources Bill sera bientôt présenté à l’Assemblée nationale. Ce projet de loi vise à consolider la législation existante pour optimiser, dans le contexte du changement climatique, la gestion de l’eau à Maurice, de son captage à sa consommation. Il s’agit de préserver durablement la ressource en l’utilisant de manière judicieuse et en limitant les pertes, mais aussi de développer des sources alternatives d’approvisionnement.
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La nouvelle politique nationale en matière de gestion de l’eau comprendra 43 mesures. L’une d’elle consistera à encourager l’utilisation des effluents traités pour l’irrigation des espaces verts des hôtels (dont les terrains de golf), des centres commerciaux et des zones de développement intégré.
Au niveau de la direction de la Central Water Authority (CWA), on accueille favorablement le projet de loi. « Le New Water Resources Bill garantit l’utilisation de l’eau issue de diverses sources et de différentes manières. Il s’agit d’un mécanisme visant à utiliser l’eau de manière plus responsable. C’est une très bonne chose dans le sens où cela permettra de redéfinir plusieurs aspects. Maurice est passé par plusieurs étapes de développement. Nous devons être en phase avec le développement », déclare-t-on. Quand débutera cette évolution ? « Dès que la loi sera votée et promulguée, les structures seront mises en place et l’implémentation du projet sera enclenchée », nous répond-on.
Les autorités explorent toutes les voies possibles pour assurer la pérennité de la ressource en eau, et notamment en eau potable. « Il est fort possible que des experts dans le domaine du dessalement soient sollicités. Nous étudions cette option », indique-t-on au ministère des Services publics. Des producteurs privés d’eau potable tirée de l’océan vendraient ainsi leur production à la CWA, qui se chargerait de la distribuer via son réseau à travers le pays.
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