Services météo : renforcement des capacités face aux risques hydrométéorologiques

Maurice, pays vulnérable aux risques hydrométéorologiques, renforce ses moyens d’observation, de prévision et d’alerte, en collaboration avec l’Agence japonaise de coopération internationale.

Maurice occupe la 53e place du classement des pays présentant le risque de catastrophe le plus élevé, parmi 181 pays, dans le Rapport mondial sur les risques de 2020. Petit État insulaire principalement vulnérable aux risques hydrométéorologiques, la République de Maurice a donc besoin de renforcer ses capacités d’observation et de prévision ainsi que son système d’alerte à destination de la population, indique Prithviraj Booneeady, directeur par intérim des Mauritius Meteorological Services (MMS). Dans cette démarche, la station de Vacoas bénéfice du soutien de la Japan International Cooperation Agency (JICA). 

Grâce à ce partenariat, les services météo mauriciens pourront plus facilement anticiper les dangers liés à des conditions atmosphériques défavorables. Selon Anwar Husnoo, ministre des Collectivités locales, « le gouvernement ne ménage aucun effort pour renforcer les liens avec le Japon afin d’améliorer les services météorologiques de Maurice ». Le financement partiel par le gouvernement japonais d’un radar doppler en est une illustration. 

Pour Ram Dhurmea, directeur adjoint des MMS, il ne suffit pas d’émettre des avertissements météorologiques. « Un système d’alerte précoce en cas de danger est nécessaire, mais il doit être accompagné d’informations précises et d’un cadre juridique afin que les avertissements soient respectés par les membres du public », a-t-il déclaré lors d’un séminaire sur le renforcement des capacités d’observation, de prévision et d’alerte météorologiques, organisé cette semaine.   

Certaines personnes ignorent en effet les avertissements météorologiques et se lancent dans des activités en mer, par exemple. Avec les règlements actuellement en préparation par le ministère des Collectivités locales, cela devrait changer et chaque secteur sera informé des « do’s and don’ts », nous apprend-on.