Economie

Services financiers : le FSI cible l’ensemble des jeunes diplômés

Diplome Illustration.

Le Financial Services Institute (FSI) qui doit permettre aux jeunes diplômés de se former aux métiers des services financiers est opérationnel depuis plusieurs mois.

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1 000 noms figurent déjà dans la base de données. La direction du FSI compte cibler les milliers de diplômés à la recherche d’un emploi.

Le FSI doit former l’ensemble des jeunes diplômés sans emploi. C’est du moins l’ambitieux objectif que s’est fixé son directeur, Mohamed Khan. Il s’exprimait le vendredi 14 octobre lors du lancement officiel du FSI à Ébène. « Ils sont plusieurs milliers de jeunes diplômés, entre 4 000 et 6 000. C’est vrai qu’il n’existe pas 6 000 postes vacants en ce moment, mais nous essayons d’attirer de nouveaux opérateurs dans le secteur. C’est de là que nous nous attendons à avoir plus d’emplois », explique-t-il.

De son côté, le ministre des Services financiers et de la Bonne Gouvernance, Roshi Bhadain, présent à la cérémonie explique que 1 000 jeunes diplômés sont d’ores et déjà recensés. Ils sont répertoriés dans la base de données du FSI. « Le FSI va maintenant voir comment ces gens seront répartis dans les nouvelles activités du secteur des services financiers. Je pense qu’il y aura assez d’emplois pour tous ces jeunes. Exemple : je peux vous annoncer qu’une compagnie étrangère veut recruter 100 personnes tout de suite. Ces 100 jeunes seront formés », affirme le ministre des Services financiers.

Inadéquation

Le FSI est d’ores et déjà en opération depuis quelques mois, même si le lancement officiel a eu lieu le vendredi 14 octobre. Son directeur précise que le FSI a démarré un cours de gouvernance d’entreprise animé par un expert.

Le FSI veut aussi lutter contre l’inadéquation entre les compétences des jeunes diplômés et les demandes des entreprises. « Parfois, les employeurs nous disent qu’il n’y a pas le niveau de compétence requis. Bien que les jeunes aient des qualifications académiques, ils n’ont pas l’expérience pour travailler dans des secteurs spécifiques comme les captives d’assurance ou les banques d’investissement. C’est là que le FSI met en relation les employeurs et les jeunes avant de leur fournir des formations dispensées par des experts externes. Les employeurs peuvent ensuite embaucher les jeunes dont ils ont besoin », affirme Roshi Bhadain.

Le ministre des Services financiers précise que ce sont principalement des compétences douces (soft skills), mais également des compétences techniques. Notons que le FSI est un département de la Financial Services Promotion Agency (FSPA) qui tombe sous l’égide du ministère des Services financiers et de la Bonne Gouvernance. Cet institut a ses bureaux à la Sicom Tower, quelques étages au dessous du bureau de Roshi Bhadain.

 

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