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Services financiers - Harvesh Seegolam : «Il est indéniable que la FSC doit se réinventer»

Harvesh Seegolam Harvesh Seegolam (en médaillon), Chief Executive Officer de la Financial Services Commission.

Lors de sa première intervention, le nouveau Chief Executive Officer de la Financial Services Commission a souhaité que l’autorité régulatrice soit au diapason changements dans la finance mondiale.

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«Notre centre financier international est appelé à conjuger avec des développements internationaux majeurs affectant directement son avenir », fait ressortir Harvesh Seegolam, Chief Executive Officer (CEO) de la Financial Services Commission (FSC), dans le bulletin d’information de l’instance régulatrice pour le mois d’août.

Harvesh Seegolam a été nommé à la mi-juillet, succédant à Padassery Kuriakose Kuriachen, qui a assuré l’intérim à ce poste pendant plus de deux ans. Cette nomination en tant que CEO du régulateur des services non bancaires du pays coïncide avec des changements dans la finance mondiale. Le nouveau CEO concède que c’est un véritable défi.

Assurer la crédibilité

« Il est indéniable que la FSC doit se réinventer. J’ai déjà lancé le processus pour assurer que la commission devient une instance régulatrice très crédible, notamment en adoptant une réorganisation progressive, afin d’être efficace à tous les niveaux », explique-t-il.

« Tout en continuant à opérer en tant qu’un opérateur robuste, je vais faire en sorte qu’il n’y a aucun déphasage avec les réalités du marché et les exigences de développement de notre centre financier international. »

Dans le même ordre d’idées, le CEO de la FSC a précisé que l’accent sera mis sur trois volets. Le premier concerne le processus de demande, de validation et de supervision. Le deuxième porte sur la diversification des produits à l’intention de la communauté internationale d’inves­tisseurs qui est très versatile, technolo­giquement avancée et sophistiquée.

Et le troisième a trait à la formation des professionnels tant à la FSC que dans le secteur bancaire, afin qu’ils aient la connaissance et l’expertise nécessaires, en vue d’être à la hauteur de la vision énoncée pour le centre financier international du pays.

Le nouveau CEO a également mis l’accent sur le fait que la FSC travaillerait en étroite collaboration avec tous les partenaires du secteur. L’autorité régulatrice deviendra le principal moteur dans la transition du centre financier vers sa nouvelle phase de développement.

 

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