Services financiers : 5 groupes s’intéressent aux activités de banque d’investissement

Les avantages d’ouvrir et de gérer une banque d’investissement dans la juridiction mauricienne attirent davantage d’opérateurs internationaux. Cinq enseignes internationales, et non des moindres, sont en pourparlers avec les autorités mauriciennes.

La première entité a pour nom la Wealth Management Company (WMC), un partenariat entre promoteurs suisse et mauricien. La direction de WMC a déjà officialisé son intérêt à s’implanter dans le paysage mauricien lors d’une campagne organisée par la Financial Services Promotion Agency, à Genève, en Suisse. Un deuxième groupe, comprenant des hommes d’affaires de Bretagne, de  Suisse et de Dubayy ont également communiqué leur intention. Il nous revient que d’autres groupes sont à divers stades de discussions avec les organismes officiels des services financiers.

« Les discussions avec de grands groupes très connus dans le circuit mondial des banques d’investissements sont en cours. Ils démontrent un vif intérêt pour notre centre financier international » explique Harvesh Seegolam, Chief Executive de la Financial Services Promotion Agency. « L’activité de banque d’investissement permettra aux services financiers d’atteindre leur prochain palier de développement et de transformation en que plateforme incontournable dans cette région.»

Les banques d’investissement, avec l’éventail de services offerts et le flux monétaire généré, sont, dans une certaine mesure, le cœur de tout centre financier mondial. À Maurice, ce secteur devrait enregistrer une croissance de quelque 5,5% en 2017. Et la multiplication de firmes internationales ne pourra qu’être bénéfique.

Qui plus est, la proximité de Maurice avec l’Afrique plaide en notre faveur. Le fait que notre concurrent immédiat, l’Afrique du Sud, connaît des remous politiques ayant des impacts sur l’économie, devrait aider dans une prise de décision en faveur de Maurice. Ces enseignes, d’autre part, sont déjà engagées dans le financement de projets sur le continent. La licence de banque d’investissement leur permettrait de structurer les différents fonds et de faciliter le flux d’investissement vers le récipiendaire.

Suite aux annonces dans le Budget 2017/2018, c’est la Financial Services Commission qui est l’instance octroyant des licences à des firmes, en suivant un rigoureux protocole. Une entité ayant ladite licence peut agir en tant que Investment Dealer et Investment Adviser, s’engager dans des activités de gestion de fonds et d’offres de produits financiers à ses clients. Rappelons que ces firmes n’ont pas le droit d’utiliser le mot banque dans leurs noms. Seules les entités dûment reconnues et autorisées par la Banque centrale ont le droit d’avoir une telle appellation.