Mise à jour July 13, 2018, 12:49 pm

Service de santé publique : il déplore le traitement accordé aux personnes âgées

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Moussa

Moussa, 78 ans, proteste contre le traitement qui est accordé aux personnes du troisième âge, par les médecins opérant dans le service public. 

Cet habitant de Pointe-aux-Sables a tenu à se déplacer jusqu’aux locaux du Défi Media Group, accompagné de sa femme. Il s’installe lentement, avec l’aide de son déambulateur, avant de faire état de son mécontentement.

« Je me suis rendu à l’hôpital des yeux de Moka pour mon rendez-vous, le jeudi 28 juin. Mon médecin traitant m’a dit : ‘Ou pe rant dans laz, akoz sa mem ou finn aret tande, sak fwa ou vinn lopital ena problem ek ou’ ». Sa femme précise qu’il a subi une opération à l’hôpital de Moka qui a mal tourné, il y a plusieurs années de cela.

« Ma fille lui avait payé un voyage en Angleterre et il a été examiné par un ophtalmologue. Il nous a expliqué que la lentille de son œil a été mal placée. C’est vrai qu’il est vieux et têtu, mais il souffre vraiment. Depuis qu’il a été opéré de l’œil droit, il ressent des picotements et des douleurs à l’œil. De plus, les verres que l’hôpital lui a offerts sont faibles et ne servent à rien, car l’œil est affaibli et voilé. Il voulait juste que le médecin le  soulage », poursuit-elle.

Jameer Yeadally, attaché de presse du ministère de la Santé, assure qu’il consultera le médecin en question afin qu’une solution soit trouvée pour Moussa. « Après un certain âge, les traitements ne donnent pas les résultats qu’on attend. Les médecins donnent le maximum d’eux-mêmes, et il ne faut pas non plus forcer le corps humain à s’adapter », souligne-t-il.

Budget de la santé : Rs 11,7 milliards

Jameer Yeadally, attaché de presse du ministère de la Santé, tient à saluer toute l’équipe du Blindness Prevention Program. « Il y a 7 ou 8 mois, 2 000 personnes étaient sur la liste d’attente pour une chirurgie de la cataracte. Aujourd’hui, la liste s’est réduite à 200 personnes. Comme annoncé, le ministère de la Santé a décidé de décentraliser le programme dans les autres hôpitaux. Les personnes ne seront plus obligées de se rentre à Moka pour être soignées. Les équipements ont été commandés. Dans les mois à venir, le service sera opérationnel », précise-t-il.

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