L’exercice d’entretien par la Public Service Commission qui s’est tenu récemment vient de prendre fin. Une centaine de médecins intègreront bientôt le service de santé public. Pour sa part, le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, estime que c’est grâce au 'shift system' que le recrutement de médecins peut se faire régulièrement.
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Une centaine de médecins vont bientôt rejoindre le service de santé public. La Public Service Commission (PSC) a déjà entamé les procédures d’entretien. « D’ici quelques semaines, le recrutement va se faire après que les formalités soient complétées par l’organisme », nous a affirmé le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal.
Selon lui, ce recrutement régulier de médecins est possible depuis l’introduction du 'shift system'. « S’il n’y avait pas le shift system, cela n’allait pas être possible de recruter 500 médecins depuis ces trois dernières années », a-t-il précisé. « Le shift system marche bien, même si les modalités doivent être changées avec le Pay Research Bureau (PRB). Nous allons veiller à ce qu’il marche mieux », a ajouté le ministre.
Pourtant, le 'shift system' est critiqué par bon nombre de médecins qui se sont alignés derrière leur syndicat, la Medical and Health Officers Association (MHOA). Des actions syndicales ont même été menées pour le contester. Une menace de grève planait sur le service de santé public vers la fin de l’année dernière. Cela après un simulacre de « go-slow » avec les médecins prenant en moyenne dix minutes pour la consultation des patients.
En décembre dernier, le syndicat a eu une rencontre avec le ministre de la Santé Kailesh Jagutpal, et le Senior Chief Executive du ministère. « Nous avons fait nos propositions concernant le roster et les heures de travail. Nous attendons une réponse à ce sujet », nous a expliqué le Dr Vinesh Sewsurn, président du syndicat.
Selon ce dernier, il y a encore des soucis qu’il faut régler à propos du 'shift system'. Cependant, il espère un dénouement heureux par rapport à ce point litigieux. Toutefois, il dit se réjouir que le nouveau ministre prône le dialogue. « Dès que nous connaîtrons la position du ministère, nous tiendrons une conférence de presse pour annoncer notre position », nous a affirmé le Dr Sewsurn.
En guise de conclusion, le président du syndicat rappelle que « de bonnes conditions de travail pour le personnel riment avec une efficacité et une amélioration de la qualité du service. Au final, ce sont les patients qui vont en bénéficier ».
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