Service clientèle : CEB Facilities succède à Call Services Limited

C’est la compagnie CEB Facilities Ltd qui replacera la compagnie Call Services Ltd (CSL) afin d’assurer le service hotline du Central Electricity Board (CEB), de la Central Water Authority et de la Wastewater Management Authority (WMA).

Exit CSL enter CEB Facilities. Cette nouvelle compagnie créée par le CEB entrera en opération au mois de mars afin d’assurer le service clientèle. Le CEB devrait, selon nos recoupements, conserver le même numéro c’est-à-dire le 130, alors que rien n’a encore été finalisé en ce qu’il s’agit de la CWA et de la WMA. Il faut faire ressortir que ce sont les amendements apportés au Finance Bill l’année dernière qui ont permis au CEB de créer cette nouvelle entité.

Une cinquantaine d’employés devrait par ailleurs être recruté pour assurer le service. Au niveau du ministère des Services publics on nous fait comprendre que l’on compte miser sur un service de qualité, après les nombreuses plaintes reçues contre le CSL. Le montant du budget annuel qui devrait être injecté dans ce service se chiffre à quelques Rs 10 millions, alors qu’un montant additionnel de près de quatre millions sera investi pour procéder à l’acquisition de nouveaux équipements. « Nous attendons la finalisation de notre business plan afin d’officialiser tout cela », a confié un membre du conseil d’administration du CEB. Le nouveau bureau de ce service clientèle devrait se situer dans les Plaines-Wilhems.

CSL, firme subsidiaire de Mauritius Telecom, assurait le service clientèle du Central Electricity Board (CEB) et de la Central Water Authority (CWA) respectivement à travers la hotline 130 et le 170. Le prestataire percevait un montant annuel d’une dizaine de millions de roupies. Mais le ministère des Services publics, qui s’occupe du CEB et de la CWA, a décidé de mettre fin à ce partenariat le 20 janvier dernier.

Le ministre Ivan Collendavelloo a exprimé son mécontentement du service fourni par CSL. Il avait d’ailleurs effectué une descente dans les locaux de la société, à Ébène. À l’issue de cette visite, le ministre s’était dit « choqué et furieux des services offerts sur le 170 ». Le no.2 du gouvernement avait aussi déclaré qu’il prendrait des mesures pour que « la population n’ait pas à subir l’incompétence continue des opérateurs de cette hotline ».