Séquestration et agression Cambriolage à Belle-Vue-Maurel : le quatrième suspect écroué 

Ibne Farhaan Ruhoonauth, 25 ans, est le quatrième suspect arrêté dans l’enquête sur le cambriolage violent et la séquestration survenus le vendredi 28 juin 2024 à Belle-Vue-Maurel. Cette attaque, impliquant une haute fonctionnaire de 51 ans et ses proches, a été marquée par des agressions et des menaces. Les trois premiers suspects avaient déjà été arrêtés durant le week-end.

Son nom est Ibne Farhaan Ruhoonauth. Il est le quatrième suspect arrêté dans l’enquête sur le cambriolage, avec séquestration et agression, perpétré dans la matinée du vendredi 28 juin 2024 au domicile d’une haute fonctionnaire de 51 ans à Belle-Vue-Maurel. Cet habitant de Highlands de 25 ans a été appréhendé par la Criminal Investigation Division (CID) de Piton le lundi 1er juillet 2024. 

Il a comparu devant le tribunal de Rivière-du-Rempart. Il a été provisoirement inculpé de « larceny with more than two individuals ». Ce mardi, il sera interrogé par les hommes de l’inspecteur Mootoo et du sergent Daby sur son implication dans ce cas de séquestration, d’agression et de vol avec violence. 

Cette nouvelle arrestation signifie que la bande des quatre auteurs présumés de l’attaque a été mise hors d’état de nuire. Lors de l’ouverture de cette enquête, les trois premiers suspects, Azagen Pyneandee Sanmooghen ainsi que Zaina Bibi Ludialiam, alias Yasmine, et Stacy Amanda Songor, ont déjà été arrêtés durant le week-end par la Force Crime Intelligence Unit dirigée par l’inspecteur Mohes. La majorité des objets volés a déjà été recouvrée. 

Le jour du délit, Ibne Farhaan Ruhoonauth et les trois autres suspects se seraient introduits dans la maison où vit la fonctionnaire avec ses proches à route Royale, Belle-Vue-Maurel. Ce serait sur les ordres d’Azagen Pyneandee Sanmooghen, soupçonné d’être le cerveau, que la bande, composée aussi de Zaina Bibi Ludialiam et de Stacy Amanda Songor, aurait attaqué l’occupante des lieux ainsi que ses deux frères. 

Plus tôt, les deux suspectes avaient pénétré dans la cour pour parler à la fonctionnaire, prétextant chercher de l’eau et vouloir utiliser les toilettes. Mais comme elles avaient l’air suspectes, la quinquagénaire leur a refusé l’accès.

Sans crier gare, elles ont brisé un panneau de vitre avant de s’introduire dans la maison. Très vite, ces deux intruses ont été rejointes par Azagen Pyneandee Sanmooghen et Ibne Farhaan Ruhoonauth. Dès lors, une véritable scène de terreur s’est jouée entre les quatre murs de cette maison. 

La bande de malfaiteurs a ligoté les trois occupants de cette maison. Armés de couteaux, ils ont menacé les victimes et fouillé leur maison de fond en comble avant de repartir avec des bijoux, des téléphones et des cartes bancaires, entre autres trouvailles. Ils ont aussi forcé l’une des victimes à leur faire un virement d’argent via une application mobile. 

Une des femmes a également simulé un acte sexuel avec les trois occupants de cette maison, contre leur gré, tout en prenant des photos intimes. Puis elle les a menacés de rendre ces images publiques s’ils s’aventuraient à porter plainte à la police. L’enquête suit son cours.