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Séquestration alléguée : Hans Avinash Heeroo sera relâché en l’absence d’une accusation formelle d’ici le 29 mai 2024

Cet habitant de Beau-Bassin a été impliqué dans des cas antérieurs de séquestration.

Hans Avinash Heeroo, interpellé le 20 février 2024, est reproché d’avoir séquestré son ex-petite amie à son domicile, à Beau-Bassin, du 30 janvier au 16 février 2024. Le 25 mars dernier, la magistrate Dr Zeenat Cassamally de la Bail and Remand Court (BRC) a rejeté sa demande de remise en liberté sous caution. Toutefois, elle a ordonné qu’il soit relâché si une accusation formelle n’est pas logée contre lui en mai prochain.

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Au cas où Hans Avinash Heeroo retrouve la liberté, la magistrate Dr Zeenat Cassamally lui a imposé plusieurs conditions. Parmi, le paiement d’une caution de Rs 50 000 et une reconnaissance de dette de Rs 100 000. De plus, il devra respecter un couvre-feu, entre 21h00 et 6h00 du matin et se présenter au poste de police le plus proche de sa résidence tous les jours. Il devra également se tenir à l’écart de la maison de la déclarante à une distance de 100 mètres et ne devra en aucun cas lui causer du tort. Il lui est aussi  interdit d’avoir des échanges avec quiconque en relation avec ce cas présent. 

Hans Avinash Heeroo fait face à une accusation provisoire de « sequestration » devant le tribunal de Rose Hill. Il avait, par le biais de son avocate Me Gayatree Dayal, présenté une motion devant la BRC pour sa remise en liberté sous caution. La police avait objecté, soutenant qu’il s’enfuira, récidivera et interférera avec des témoins.

Le sergent Ram avait indiqué que la déclarante (34 ans) avait affirmé à la police qu’elle s’était rendue chez l’accusé le 27 janvier dernier. Toutefois, quand elle avait décidé de rentrer chez elle après trois jours, qu’il a  commencé à la menacer, frapper et forcer à rester. Il avait aussi ajouté que le prévenu avait enfermé la trentenaire dans sa maison qui s’était vu refuser l’accès à tout moyen de communication. Ce n’était que le 17 février 2024 qu’elle avait pu prendre la fuite dans la voiture de son ex-petit ami. L’enquêteur avait précisé qu’il n’y avait pas d’autre témoin dans cette affaire, hormis la déposition et l’identification de la victime.
Néanmoins, la magistrate a souligné que, d’après les déclarations du sergent de police, Hans Avinash Heeroo avait enregistré sur son portable des vidéos le montrant en train de torturer et de maltraiter son ex-petite amie, qu’il avait ensuite envoyées depuis son téléphone. La police attend le rapport de l’IT pour déterminer la date à laquelle ces vidéos ont été enregistrées.

Selon la magistrate, il est pertinent de noter que bien que la déclarante ait affirmé qu’elle ne disposait d’aucun moyen de communication, elle a, cependant, pu transmettre sur son téléphone portable les enregistrements qui se trouvaient sur l’appareil de son ex-petit ami, d’où sa décision de le libérer en absence d’une accusation formelle d’ici le 29 mai 2024. 

 

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