« Même si l’Ukraine est loin de nous, la guerre dans ce pays nous affecte de près. Elle a un impact sur l’économie mondiale. La situation s’empire et nous devons nous préparer au pire ». C’est en substance ce qu’a déclaré le Premier ministre lors de son discours ce soir à l’occasion de la célébration de l’Eid uL-Fitr, organisée par la mairie de Vacoas-Phoenix.
Pravind Jugnauth a indiqué que la pandémie de la Covid-19 est venue stopper l’élan de son gouvernement fraîchement élu en 2019. Maintenant l’invasion russe de l’Ukraine ne fait que corser les choses. « Au sujet des prix des carburants et des produits alimentaires, c’est malheureusement hors de notre contrôle », a-t-il dit.
Le chef du gouvernement a appelé à la solidarité de tout un chacun. Il n’a pas manqué de critiquer une nouvelle fois les personnes impliquées dans les incidents survenus dans la nuit du 22 avril dernier après la hausse des prix des carburants.
« Certaines personnes ont choisi de brûler des matelas pour faire du désordre. Et, certains ont essayé de bloquer la circulation routière à travers ce qu’ils appellent une ‘fuel strike’. Comment allez-vous faire si vous avez un business ou un malade chez vous ? Ces gens-là se rendent-ils compte de leurs actes ? Deux ans durant, nous n’avons pas accueilli des touristes. Cela représente un manque à gagner représentant des milliards de roupies. Si le gouvernement n’avait pas soutenu les hôtels, plusieurs employés de cette industrie se seraient retrouvés sur le pavé. ‘Ena dimounes pe rod fer tou sa al dan delo. Ou realise ki lefe sa pou fer lor touris ? Mo appel sa ban saboter. Ou kav pa dakor me ena enn manier ou exprim ou. Me pas kave sabot lekonomi. Gete ki kalite dimoun inn kontribie pou al fer dezord. Safe City Camera ed dan boukou lanket, me ban mafia de la drog kin profit pou essey fer sertin dimoun soulev kont lotorite, al kraz kamera. Sa ban domaz la sorti dan nou pos », a déclaré le Premier ministre.
Restrictions sanitaires
Pravind Jugnauth a tiré à boulets rouges contre ceux qui réclament la levée des restrictions sanitaires. Or, dit-il, il faut prendre les précautions qui s’imposent. « Nous avons des restrictions jusqu’au 30 juin. Nous discuterons en fonction de l’évolution de la situation pour revoir les restrictions. Je souhaite que dans un proche avenir nous prendrons des décisions qui s’imposent si la situation évolue positivement », a affirmé le chef du gouvernement.
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