Ils n’en peuvent plus d’attendre que les autorités prennent enfin leurs doléances en compte et celles d’autres personnes qui sont dans la même situation qu’eux. Quatre sinistrés de cyclone Berguitta ont donc décidé d’entamer une grève de la faim depuis lundi à la mi-journée. Leur objectif est de pousser les autorités à les reloger dans une maison décente.
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Depuis plus d’une quinzaine de jours, les quatre concernés dorment dans le centre de refuge de Saint-Malo, à Baie-du-Tombeau. Ils soutiennent avoir tout perdu à la suite des inondations et affirment ne pas être les seuls à se retrouver dans une telle détresse. Mais, alors que les autorités sont venus en aide à certains, d’autres ont été tout bonnement oubliés. « Les dossiers n’avancent pas et les sinistrés ne peuvent rentrer chez eux, car ils ont tout perdu. Jusqu’ici, aucun élu de la circonscription n’est venu nous voir. Il y a environ 20 enfants. Nous demandons une maison de la NHDC, mais celle-ci demande une avance et une fiche de paye que la plupart d'entre nous n’avons pas », déclare Jacques Douglas Baya, porte-parole des grévistes.
Ce dernier, accompagné de son épouse Rajespedee Candasamy, s’est mis en grève. Idem pour Jean-Marie Baptiste et Tony Armance. Ils affirment être déterminés et aller jusqu’au bout dans leur revendication.
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