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Selon une étude internationale faite à Maurice : la criminalité liée au rythme cardiaque

Aussi bizarre que cela puisse paraître, la criminalité serait liée au rythme cardiaque. C’est ce qu’indique une étude d’envergure faite par une équipe américaine sur 1 795 Mauriciens nés en 1969 et 1970. Ceux-ci ont été suivis pendant 23 ans. Et une des retombées de l’étude est qu’un rythme cardiaque moins élevé que la moyenne peut entraîner un plus fort taux de criminalité.

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L’étude a été faite en plusieurs étapes. Les premières données ont été récoltées quand les cobayes avaient trois ans. À onze ans, ils ont participé à un grand test psychophysiologique. Quand ils ont atteint l’âge de 23 ans, c’est leur niveau de criminalité sur les cinq dernières années qui a été évalué.

L’étude, réalisée par la chercheuse Olivia Choy, de l’Université de Pennsylvanie, et qui vient d’être publiée dans la revue scientifique Criminology, est la première qui vient révéler une corrélation directe entre le rythme cardiaque et le niveau de criminalité d’une personne. Elle fait aussi ressortir que cela pourrait être l’une des causes expliquant un taux plus élevé de criminalité chez les hommes que chez les femmes.

Selon cette étude qui s’intitule Explaining the Gender Gap In Crime : The Role of Heart Rate , « un rythme cardiaque bas est un signe de manque de peur et de recherche de stimulation. Un moyen pour parvenir à cette stimulation recherchée est en s’engageant dans un comportement antisocial ». Ce n’est cependant pas une obligation, car « certains s’engageront dans un comportement pro-social, en faisant, par exemple, du skydive ou d’autres sports à risques ».

 

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