L’Ombudsperson for Children, Rita Venkatasawmy, a été catégorique : la Vedic Social Organisation a fauté. Elle a affirmé que l’enquête menée par le bureau qu’elle dirige détient des évidences de mauvaises gestions ainsi que de violations des droits des enfants.
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Preuves à l’appui, l’Ombudsperson for Children, Rita Venkatasawmy, n’est pas allée de main morte pour démontrer les mauvaises pratiques qui se sont déroulées dans les shelters gérés par la Vedic Social Organisation (VSO) de Jeeanmotee Guness. Face à la presse le mercredi 27 février, elle a expliqué que, fort de l’enquête menée pendant sept mois par son bureau, il a été possible de mettre à jour la mauvaise gestion de l’organisation et les violations des droits des enfants qui sont survenues, dont des abus verbaux et physiques. Selon elle, les ministres de l’Égalité des Genres qui se sont succédées en 2017 et 2018 ont eu raison de faire fermer les trois shelters de la VSO, car ils ne respectaient pas les normes. Parmi les problèmes notés, le manque d’hygiène et la surpopulation des abris.
Rita Venkatasawmy a affirmé que son bureau a eu toutes les peines du monde pour mener à bien l’enquête qui a été initiée dans le cadre de la fermeture de deux shelters l’année dernière. Mais elle a aussi révélé que les membres du personnel n’avaient pas les formations requises pour travailler dans ce type d’institutions. Elle a affirmé que la directrice de la VSO a aussi « imposé » ses croyances religieuses aux pensionnaires, ce qui est une entorse aux droits humains dans un État laïc.
Mais Jeeanmotee Guness réfute les affirmations de l’Ombudsperson for Children. Elle a soutenu sur les ondes de Radio Plus qu’elle est victime d’une vendetta politique. « Il n’y a jamais eu de mauvaise gouvernance », a-t-elle dit. Et d’ajouter que les membres de sa famille qui ont travaillé pour l’organisation ont toutes les qualifications requises pour le faire et qu’il ne s’agissait pas d’un « family business » comme l’a soutenu Rita Venkatasawmy. Pour cette dernière, il y avait bel et bien une monopolisation de la gestion, car il y avait un « comité fantôme » selon elle.
À l’issue de l’enquête, l’Ombudsperson for Children a fait plusieurs recommandations. Parmi, un suivi du travail des organisations non-gouvernementales qui s’occupent des enfants, tant par le Macoss que la National CSR Foundation qui les financent. Pour Rita Venkatasawmy, la National CSR Foundation doit financer en fonction de l’United Nations Convention on the Rights of the Child (UNCRC). « Les ONG qui ne respectent pas cela, ne peuvent obtenir des financements », a-t-elle souligné. Elle s’est aussi réjoui de la mise en place d’une Alternative Care Unit par le ministère de l’égalité des Genres pour veiller au bon fonctionnement des diverses organisations qui s’occupent des enfants.
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