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Selon un cadre du ministère du Travail : « L’Etat ne peut intervenir pour accorder aux cleaners grévistes le statut de fonctionnaire »

Le désaccord s’accentue entre la Confédération des travailleurs du secteur privé, menée par le tandem Jane Ragoo/Reaz Chuttoo, et le gouvernement sur la situation des femmes cleaners dans les écoles. Reaz Chuttoo demande au ministère de l’Education de recruter ces dernières. Mais sa proposition a été rejetée. 

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Herbert Jouan, cadre au ministère du Travail, intervenant en direct sur Radio Plus dans le Grand Journal ce mercredi 18 octobre, estime que l’Etat ne peut intervenir pour accorder le statut de fonctionnaire à ces cleaners. 

Ce cadre au ministère du Travail explique que le problème majeur des cleaners concerne leur statut. Selon lui, une enquête menée par les autorités a démontré que la plupart d’entre elles sont recrutées à temps partiel et le nombre d’heures de travail justifie le salaire de Rs 1 500 par mois. Il reconnaît toutefois que ces cleaners ne sont pas dans une situation facile. Mais il ajoute que le gouvernement travaille sur trois options. 

Premièrement, Herbert Jouan indique que l’introduction du « spread over » devrait permettre aux cleaners de toucher un salaire de Rs 8 225 par mois. 

Deuxièmement, le gouvernement envisage de mettre sur pied un desk pour aider celles qui souhaitent changer de carrière à trouver un emploi à plein temps et avec un meilleur salaire. 

En dernier lieu, le ministère du Travail se penche sur l’introduction d’une « portable severance allowance » permettant aux cleaners qui ont changé d’employeur durant leur carrière d’obtenir une retraite complète. 

Intervenant à son tour sur Radio Plus, le syndicaliste Reaz Chuttoo a formulé une autre proposition. Il  a demandé que les cleaners soient prises en charge par la National Empowerment Foundation jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge de la retraite.

Ces femmes cleaners protestent contre leurs conditions d’emploi. Huit d’entre elles en sont ce mercredi à leur troisième jour de grève de la faim. Elles réclament notamment une revalorisation de leur salaire, qui s’élève actuellement à Rs 1 500 par mois. 

Les grévistes sont accompagnées par les syndicalistes Jane Ragoo et Reaz Chuttoo de la Confédération des travailleurs du secteur privé. L’une des grévistes a dû être conduite à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo après avoir été prise d’un malaise mardi soir 17 octobre.

 

  • LDMG

 

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