« Nad Sivaramen m’a contacté pour me dire qu’un client voulait recruter mes services. » Déclaration de Roshi Badhain, ce jeudi, à son retour au pays.
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La réaction de l’ancien ministre de la Bonne gouvernance était très attendue, son nom ayant été cité par Husein Abdool Rahim dans l’affaire Bet365. Celui-ci avait allégué qu’il avait été « manipulé par l’express et Roshi Bhadain » pour « faire tomber Ravi Yerrigadoo ».
Interrogé sur les allégations du parieur professionnel à l’aéroport de Plaisance, à la mi-journée ce jeudi 28 septembre, le leader du Reform Party, qui était en déplacement en Angleterre depuis la semaine dernière, a déclaré que Nad Sivaramen, directeur des publications du groupe La Sentinelle, était venu le voir un dimanche pour lui dire qu’un client voulait retenir ses services.
« Pour moi, c’est simple. Je me souviens que Nad Sivaramen était venu à mon bureau. J’étais dans une réunion à Résidence Beau-Séjour. Il m’a dit qu’il avait quelque chose d’important à discuter avec moi. Un client voulait retenir mes services. A priori, je n’ai pas cru en l’histoire d’Husein Abdool Rahim, car je connais très bien Ravi Yerrigadoo. Toutefois, quand il a produit ses documents, il est clair que l’Attorney General a signé une lettre. Il m’a demandé de quelle protection légale il peut bénéficier. Pour cela, il devait jurer un affidavit, ce que je lui ai demandé de faire. Ce sont des journalistes de l’express qui ont parlé avec lui et noté tous les détails. Je n’étais pas avec lui quand il a juré l’affidavit le lendemain », a précisé Roshi Badhain.
Le leader du Reform Party a nié les allégations portées contre lui par Husein Abdool Rahim. « Un avocat ne peut comploter avec son client. Il ne donne que des avis légaux. »
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