Selon la Tourism Authority : un trafic de stupéfiants suspecté dans des boîtes de nuit

Certaines boîtes de nuit s’adonneraient-elles à un trafic de drogue durant la soirée ? C’est ce que tente de déterminer la Tourism Authority (TA). L’organisme a enregistré plusieurs plaintes en ce sens ces derniers temps.

Cette révélation a été faite par la directrice de la TA, le lundi 3 octobre, en cour commerciale, à Port-Louis. Khoudijah Maudarbocus-Boodoo a déposé devant la commission d’enquête sur la drogue, présidé par l’ancien juge Paul Lam Shang Leen et ses deux assesseurs Sam Lauthan et Ravind Domun.

La directrice de la TA a souligné que plusieurs plaintes ont été enregistrées contre les boîtes de nuit. « Nous avons reçu des plaintes selon lesquelles de la drogue est vendue dans des discothèques », a-t-elle dit. Les commissaires ont voulu, par la suite, savoir comment ces plaintes étaient traitées. « Nous refilons ces informations à la police du tourisme et à la brigade antidrogue qui mènent leur enquête. Parallèlement, nous avons une équipe spéciale qui effectue des visites durant la soirée », relate la directrice.

Autre déclaration faite : des seringues retrouvées sur certaines plages et des régions où les officiers de la TA sont appelés à nettoyer les lieux. La directrice a également évoqué certains inconvénients causés par des « canvassers » qui s’adonneraient à des trafics illicites sur l’île-aux-Cerfs et à l’île-Plate. Certains de ces racoleurs seraient payés par des trafiquants de drogue.

Paul Lam Shang Leen s’est intéressé à la vente et à l’achat de catamarans et de yachts par des Mauriciens. Il a voulu connaître le montant de ces transactions.
Anishta Babooram-Seeruttun, présidente de l’ONG The Rising, a elle aussi déposé devant la commission d’enquête lundi. Elle a réclamé la légalisation du gandia pour contrer la hausse de la consommation de drogues synthétiques dans le pays.