Les services des deux géants d’internet, Facebook et Google, ne sont pas totalement gratuits. Bien que leurs utilisateurs ne paient pas pour ouvrir un compte sur Facebook ou faire une recherche sur Google, ils paient tout de même indirectement. Le réseau social et le moteur de recherche collectent les données de leurs utilisateurs pour ensuite leur proposer des publicités ciblées payées par les annonceurs. Ce modèle économique est vivement critiqué par l’Organisation Non Gouvernementale (ONG), Amnesty International, qui milite pour la respect des droits humains.
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Selon un rapport de l’ONG qui a récemment été rendu public, en utilisant les données de leurs utilisateurs à des fins commerciales, Facebook et Google menacent leurs libertés d’expression. « Leur contrôle insidieux de nos vies numériques sape le fondement même de la vie privée et c'est l'un des défis majeurs de notre époque en termes de droits humains. Google et Facebook ont progressivement rogné le respect de notre vie privée. Aujourd'hui, nous sommes piégés. Soit nous nous soumettons à cette vaste machine de surveillance où nos données sont facilement utilisées pour nous manipuler et nous influencer, soit nous renonçons aux avantages du monde numérique », déclare Kumi Naidoo, secrétaire général d'Amnesty, cité dans un communiqué de presse.
Selon l’Agence France Presse (AFP), Facebook s'est défendu en pointant du doigt des « inexactitudes » dans le rapport. « Le modèle économique de Facebook n'est pas, comme le suggère la synthèse (d'Amnesty International) axé sur la collecte de données des personnes. Comme relevé de manière correcte, nous ne vendons pas des données, nous vendons des publicités », rétorque le réseau social. De son côté, Google n’a pas réagi.
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