Mener la belle vie dans un hôtel luxueux sans dépenser le moindre sou. Beaucoup y songent, peu peuvent s’en vanter de l’avoir fait... À l’instar d’un Sud-Africain qui a passé des vacances de rêve dans un hôtel de l’Est en payant avec une carte contrefaite.
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Du 24 mai au 1er juin, un Sud-Africain, Lorenzo L., 40 ans, a séjourné dans un hôtel cinq-étoiles de l’Est. De belles vacances qu’il s’est grassement offertes en jouissant au maximum de tout en tout et pour tout ! Il est parti en s’acquittant de sa facture de Rs 1,5 million à travers une fausse carte American Express. Ce n’est qu’après son départ qu’un responsable du service financier de l’hôtel a découvert le pot-aux-roses.
Une plainte pour fraude a été déposée au poste de police de Bel-Air. Le dossier a été transféré aux limiers de la Cyber Crime Unit, aux Casernes Centrales. La police soupçonne Lorenzo L. d’être un escroc international qui a des antécédents dans d’autres pays.
L’affaire remonte au mois de mai. L’hôtel reçoit une demande de réservation de la part d’un Sud-Africain, Gafar A., 37 ans. À travers un courriel adressé au service financier, il indique le numéro de la carte de crédit du détenteur qui est Lorenzo L. Comme le veut la procédure, un premier paiement de Rs 700 000 est réglé, le 22 mai, avec une carte American Express.
Le vacancier sud-africain débarque à l’hôtel le 24 mai. Il n’a qu’un but : profiter un maximum des services offerts par l’établissement très réputé. Massage, pêche au gros, piscine et golf, en plus de la nourriture et autres boissons, cela va de soi. Tout un programme pendant trois jours !
Le 27 mai, Lorenzo L. quitte l’hôtel, mais entre-temps, Gafar A. fait savoir que son ami reviendra pour un second séjour. Cette fois, le forfait choisi par ce dernier s’élève à Rs 800 000 et il est réglé une fois de plus par la carte de crédit. Effectivement, le 31 mai, Lorenzo L. retourne dans l’établissement luxueux. Il est installé dans une nouvelle chambre. Rebelote pour la belle vie !
C’est sans compter le service financier de l’hôtel qui, sentant anguille sous roche, contacte la banque sud-africaine qui a émis la carte American Express. Le 2 juin, la réponse tombe : la carte de crédit est une contrefaçon et la banque sud-africaine fait savoir qu’une enquête est en cours.
Il est trop tard… Lorenzo L. a écourté son séjour et il a déjà pris la poudre d’escampette à bord d’un avion. Au total, c’est une ardoise de Rs 1,5 million qu’il laisse en… mauvais souvenir dans les comptes de l’hôtel. Joint au téléphone, un préposé n’a pas voulu commenter l’escroquerie. « C’est confidentiel et nous ne pouvons en dire plus », a-t-il rétorqué.
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