Plus de 1 000 personnes ont péri dans le séisme qui a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi, provoquant d’énormes dégâts, selon un bilan officiel hier soir. Le royaume a décrété un deuil national de trois jours. L’arbitre mauricien s’y trouvait au moment du séisme.
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Il se trouvait au Maroc pour arbitrer un match de foot. Mais Imtehaz Heeralall était loin de se douter qu’il allait vivre un tel cauchemar. Le Maroc a été frappé, dans la nuit de vendredi à samedi, par un séisme, qui a fait, selon le bilan à hier soir, plus de 1 000 morts.
« Hier soir, en rentrant d’un dîner, je suis retourné dans ma chambre d’hôtel et j’ai soudainement constaté que tout autour de moi tremblait », raconte-t-il. Selon l’arbitre mauricien, la situation devenait de plus en plus préoccupante. « J’ai rapidement compris que nous étions en train de vivre un tremblement de terre. » Imtehaz Heeralall confie que c’est la première fois qu’il vivait une telle expérience. Sain et sauf, il remercie Dieu de l’avoir épargné. « Mentalement, cela n’a pas été pas facile à vivre », ajoute-t-il.
L’arbitre mauricien est au Maroc depuis trois jours. Il a été convoqué par la Confédération africaine de football pour arbitrer le match qui devait opposer le Maroc au Libéria le samedi 9 septembre. « Le match a été reporté. S’il avait fallu arbitrer le match, je l’aurais fait, mais cela n’aurait pas été simple », concède-t-il. « Je tiens à exprimer toute ma sympathie envers les familles en deuil et j’espère que la situation se stabilisera rapidement. »
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