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Seeven Anthoneemootoo, 46 ans, mort percuté - Dorellie, sa nièce : «Linn dir so mama : ’Mo pe ale… demin to vinn mo lamor’» 

Seeven Anthoneemootoo est décrit comme un homme sans histoire qui aimait être entouré de sa famille. C’est cette fourgonnette qui a violemment percuté le maçon de 46 ans dimanche soir.

Seeven Anthoneemootoo, 46 ans, a tragiquement perdu la vie le dimanche 2 juin 2024, après avoir été percuté par une fourgonnette à Alma. Ce maçon, apprécié de tous dans son quartier de Quartier-Militaire et connu pour sa bonne humeur, laisse un grand vide dans le cœur de sa famille. 

L’univers de toute une famille s’est effondré. Seeven Anthoneemootoo, l’homme de 46 ans mort fauché sur la route à Alma dans la soirée du dimanche 2 juin 2024, laisse un vide immense dans la vie des siens. Ce jour-là, il avait passé la journée avec ses proches. 

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Sa nièce Dorellie se souvient d’une conversation pour le moins étrange que le quadragénaire avait eue avec sa mère (donc la grand-mère de la jeune femme ; NdlR) ce jour-là, peu avant qu’il ne sorte de la maison pour aller récupérer son épouse. « Linn dir mo granmer : ’Ma pe ale la… demin to pou vinn mo lamor’. Mo granmer inn dir li non. Taler to pou revini la’ », se souvient sa nièce. 

Il a alors enfourché sa bicyclette pour aller rejoindre sa femme Marie qui s’était rendue chez sa sœur dans la localité. La jeune femme est d’ailleurs non seulement inconsolable mais aussi et surtout sous le choc, car c’est en chemin, alors qu’il venait la récupérer, qu’il a été victime de l’accident. « J’ai attendu qu’il vienne, mais il n’est jamais venu. Puis mon téléphone a sonné. C’était ma nièce qui m’annonçait qu’il avait eu un grave accident », confie Marie. 

Une fourgonnette a violemment percuté le quadragénaire qui était à bicyclette. « Il n’y a pas de lumière sur cette route d’Alma. Sans compter le fait que la fourgonnette impliquée a doublé trois autres véhicules avant de heurter mon oncle », explique Dorellie, indignée. « Li ti dir li pe al sers so madam, me se so kadav ki rantre », lâche-t-elle, le cœur meurtri. 

Tout ce qui leur reste aujourd’hui, c’est le souvenir d’un homme bon et jovial. « Il avait toujours le sourire. Sa bonne humeur était contagieuse », se remémore Dorellie. L’habitant de Quartier-Militaire, affectueusement surnommé Putang, était maçon. 

« Dès qu’il était en chemin, on pouvait l’entendre arriver. C’était un passionné de musique. Il chantait et cela nous mettait du baume au cœur », poursuit-elle, les larmes aux yeux. « Tout le monde le connaissait dans le quartier », souligne-t-elle. 

Seeven Anthoneemootoo est décrit comme un homme sans histoire qui aimait être entouré de sa famille. « Tous les jours, ils passaient du temps avec sa maman », explique sa nièce. À son âge, il pouvait encore compter sur elle. « Tous les matins, il lui demandait du thé », ajoute sa nièce. Mardi matin, ils étaient nombreux à assister aux funérailles pour rendre un dernier hommage au quadragénaire.

 

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