Le député des Nouveaux Démocrates (ND), Khushal Lobine, est revenu sur le projet de loi concernant les zones humides (Wetlands Bill). Il a voulu savoir où en étaient les choses. Le ministre Mahen Seeruttun a admis que le projet avait pris du retard. Le ministre a rappelé que Maurice est, depuis 2001, une partie contractante à la Convention sur les Zones Humides d’Importance Internationale, également connue sous le nom de Convention de Ramsar.
«Mon ministère a envisagé l’introduction d’un projet de loi sur les zones humides. Je dois admettre que la préparation du projet de loi a pris pas mal de temps, cela pour des raisons indépendantes de notre volonté », a répondu le ministre de l’Agro-industrie, Mahen Seeruttun à une question de Khushal Lobine sur le Wetlands Bill.
Il a évoqué la « complexité inhérente » à la question, les défis qu’elle représente en ce qui concerne les « Environmentally Sensitive Areas » (ESA) situées sur des propriétés privées et empêchant leur développement, privant ainsi les propriétaires de leurs droits légaux. La conservation des ESAs n’est pas une tâche facile compte tenu du fait que nous sommes un État insulaire en développement avec des ressources foncières très limitées, entre autres.
« Maurice ne dispose pas des compétences requises pour traiter ces problématiques, ce qui a nécessité le recours à des consultants internationaux pour travailler sur le projet de loi. À l’heure actuelle, un projet de loi concernant les zones humides a été élaboré et sera bientôt mis à disposition pour consultation. Les services d’un consultant seront de nouveau requis pour évaluer et fournir des conseils sur les commentaires et opinions qui seront recueillis lors de cette consultation, et pour déterminer s’ils seront pris en compte pour l’examen », dira le ministre Seeruttun.
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