Anne-Sophie, veuve de 32 ans, s’est vue indûment priver de sa pension pendant un mois. Malgré avoir respecté toutes les formalités, un dysfonctionnement administratif de la Sécurité sociale l’a laissée dans une situation financière précaire.
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Anne-Sophie, veuve de 32 ans et mère d’un enfant de 5 ans, a dû patienter plus d’un mois avant de recevoir sa pension de veuve, qui avait été indûment suspendue, bien qu’elle ait rempli toutes les démarches exigées par la Sécurité sociale. Résidente de Rose-Hill, elle s’est retrouvée dans une situation financière précaire à la suite de cet incident.
En septembre dernier, Anne-Sophie avait reçu une demande de la Sécurité sociale lui demandant de confirmer qu’elle ne s’était pas remariée. Ayant rempli et renvoyé le formulaire dans les délais impartis, elle s’étonne de la suspension de sa pension. « J’ai suivi scrupuleusement la procédure, mais malgré cela, j’ai été privée de mes revenus », déplore-t-elle.
Lorsque sa pension n’a pas été versée au début du mois d’octobre, Anne-Sophie s’est rendue au bureau de la Sécurité sociale pour obtenir des explications. « On m’a assuré qu’il s’agissait d’une erreur administrative et qu’on me remettrait un chèque, mais j’ai dû attendre des semaines avant de recevoir quoi que ce soit », raconte-t-elle.
Selon Ismael Imrit, commissaire à la Sécurité sociale, cette situation est le résultat d’une procédure appelée « matching », destinée à vérifier si les veuves bénéficiaires se sont remariées. « La procédure exige qu’un formulaire soit rempli et retourné dans un délai donné. Dans le cas d’Anne-Sophie, bien que le formulaire ait été soumis bien avant la date limite, le délai entre sa soumission et le renouvellement de la pension n’a pas permis d’effectuer le versement à temps », explique-t-il.
Cette explication ne satisfait pas entièrement Anne-Sophie. « J’ai respecté toutes les formalités et je ne comprends pas pourquoi j’ai dû subir un tel préjudice », souligne-t-elle. Elle rappelle que l’allocation de son enfant, qui devrait être versée en même temps, a également été suspendue, ce qui a aggravé sa situation financière. D’habitude, elle reçoit l’argent dès le premier de chaque mois, ce qui lui permet de subvenir aux besoins de son enfant sans avoir à chercher des petits boulots temporaires.
Face à cette situation, Ismael Imrit a assuré qu’un chèque serait émis rapidement pour compenser ce retard. « Je suis soulagée d’avoir enfin reçu mon argent, mais toute cette situation aurait pu être évitée si la Sécurité sociale avait mieux géré le délai entre la soumission des documents et le renouvellement de la pension », confie Anne-Sophie. « Je souhaite que la Sécurité sociale mette en place des mesures pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent », déclare-t-elle.
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