Sécurité routière : les excès de vitesse calculés par de nouveaux radars

Le ministère des Infrastructures publics est à la recherche d'un consultant pour la mise en place de l’Average Speed Camera, c’est-à-dire la zone speeding. Un audit sera fait prochainement sur les 53 caméras de vitesse afin de les rendre plus efficaces. Le consultant qui sera choisi  devra étudier la possibilité d’améliorer l’actuel système et de concrétiser la mise en place d’une Average Speed Camera.

Celle-ci utilise un système automatique de reconnaissance et d’enregistrement de la plaques d’immatriculation avant d’un véhicule sur chaque site qui dispose d'un appareil. La distance entre les deux caméras installées étant connue, la vitesse moyenne peut être calculée en divisant celle-ci par le temps nécessaire pris par le véhicule pour circuler entre les deux appareils.

Le coût de ce système est estimé à plusieurs millions de roupies. Le gouvernement veut l’installer au plus vite. Il a été noté que les conducteurs ralentissent souvent avant la présence des caméras et appuient à nouveau sur le champignon après. « La solution réside dans la ‘zone speeding’. Le conducteur commet un délit s'il dépasse la vitesse moyenne sur un secteur de la route. En  raison du grand nombre d’accidents survenus ces derniers temps dus à l'excès de vitesse, il était grand temps de trouver une solution plus moderne afin de décourager les automobilistes imprudents », a indiqué une source proche du dossier.

Moyen plus fiable

Selon le vice-président de Prévention Routière Avant Tout (PRAT), Robin Appaya, il est salutaire que le gouvernement aille de l’avant avec la zone speeding. « C’est impossible d’installer des caméras de vitesse à travers le pays. Et la ‘zone speeding’ est plus fiable comme l'expérience le prouve dans plusieurs pays d’Europe et en Asie. Dans des zones urbaines, les automobilistes devront respecter une certaine limite de vitesse. »

Robin Appaya est d'avis que les accidents de la route liés à l’excès de vitesse devraient ainsi diminuer. Et d'ajouter : « C’est uniquement devant les caméras de vitesse que les automobilistes ralentissent et une fois qu’ils les dépassent, ils appuient à nouveau sur le champignon. Avec ce système, ce ne sera plus le cas car les automobilistes devront traverser les zones concernées dans un certain laps de temps. »