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Sécurité routière - Drug test : les autorités se renvoient la balle

Une fois les ‘drug kits’ opérationnels, les autorités appliqueront une politique de Zéro tolérance.

Les ‘drug tests’ seront-ils en opération durant la période festive ? Ni la force policière, ni le ministère du Transport ne peut fournir de détails à ce propos. Des hauts cadres de la Traffic Management and Road Safety Unit avancent que la loi a déjà été amendée et attend d’être promulguée. 

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Le lancement du projet prévu en novembre 2020, a été repoussé en raison de l’absence du deuxième composant du ‘kit’ : l’appareil permettant de détecter la présence de drogues dans l’urine des personnes testées. À la Traffic Branch, on dit attendre « le feu vert du ministère du Transport ».  Les 500 ‘drug kits’ sont à la disposition de la police et 40 officiers ont été formés à la manipulation des appareils ». 

Le ministère du Transport livre une autre version. « La loi a déjà été amendée. Nous sommes dans l’attente des spécifications des appareils de la Traffic Branch  pour en demander la promulgation », avance-t-on. Le Forensic Science Laboratory (FSL) doit également signifier si tous les équipements nécessaires à la prise de sang sont prêts. Les tests seront-ils effectués à la fin de cette année ? « On ne peut rien dire à ce stade. C’est à la police de nous dire s’ils sont prêts », indique-t-on au ministère.

On rappelle, par ailleurs, que les amendements à la Road Traffic Act stipulent que la police peut  soumettre n’importe quel automobiliste suspecté d’avoir consommé un produit illicite à un contrôle. Les amendements stipulent aussi que ce n’est qu’après avoir conclu que le conducteur est dans un état second (s’il éprouve des difficultés à parler ou encore s’il a les paupières rétrécies ou élargies) que la police pourra l’obliger à se soumettre au ‘drug test’. 

Les tests sont comme suit : des échantillons d’urine et (ou) de salive devront être prélevés. Si les résultats sont négatifs, le conducteur pourra reprendre la route. Le cas échéant, l’automobiliste devra se rendre à l’hôpital afin d’effectuer des prélèvements sanguins.

Ces prélèvements sanguins seront ensuite envoyés au FSL. Les résultats seront produits en cour. Si les résultats sont positifs, le conducteur sera poursuivi sous la Road Traffic Act pour conduite sous influence de produits illicites. Les amendements à la loi stipulent également qu’une politique de Zéro tolérance sera appliquée pour cinq types de drogues, dont  la cocaïne.

 

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