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Sécurité : contestation de deux contrats pour Rs 597,4 M à l’Éducation 

Le 27 octobre dernier, le ministère de l’Éducation décide d’allouer deux contrats de gardiennage pour une durée de trois ans pour la somme totale de Rs 597 445 321,92. Les deux feront l’objet de contestations de la part de soumissionnaires mécontents devant l’Independent Review Panel (IRP). 

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Le premier a été alloué à Rapid Security Services Ltd pour la somme de Rs 357 913 440 et concerne des services de gardiennage pour les zones 1 et 2 de l’Éducation. Le second est d’une valeur de Rs 239 531 881,92 et concerne le gardiennage pour les zones 3 et 4. Celui-ci a été alloué à RSL Security Services Ltd. 

Pour décrocher ce contrat, les deux compagnies sont passées par un exercice d’appel d’offres, lancé le 14 avril dernier, auquel ont pris part sept compagnies. 
Or, dès le 27 octobre, quand le ministère informe les soumissionnaires des gagnants après évaluation des sept propositions, deux compagnies s’érigent contre sa décision. Top Security Service Ltd conteste le choix des deux sélectionnés, estimant avoir fait de meilleures propositions, alors que RSL Security Services Ltd, qui a remporté le contrat pour les zones 3 et 4, estime que le contrat pour les zones 1 et 2 doit aussi lui revenir. 

Les deux font donc savoir leur mécontentement, avec arguments à l’appui, officiellement au ministère de l’Éducation. Dans les deux cas, le ministère laisse entendre le 7 novembre que « vos questions sont prises en compte et la réponse vous sera communiquée prochainement ». 

N’acceptant pas cette position, RSL Security Services Ltd porte le dossier à l’IRP le 9 novembre. Top Security Service Ltd en fait de même le 15 novembre après avoir attendu pendant une semaine sans autre réaction du ministère de l’Éducation. 
Pour Top Security Ltd, les deux entreprises qui ont décroché les contrats de gardiennage ne pourront pas respecter les obligations financières minimum du contrat et ne pourront donc probablement pas « honorer le contrat sur une période de trois ans ». 

Elle soutient que, selon ses estimations du coût de la main-d’œuvre, les salaires qu’elles devront payer ne pourront pas être couverts par le montant de leur devis. En somme, ses concurrents ont sous-coté par rapport aux obligations contractuelles. 
Top Security Ltd est aussi d’avis que le ministère de l’Éducation a fauté car il n’a, selon elle, pas fait d’analyse en profondeur des détails fournis par les soumissionnaires et n’a pas pris en compte ce qu’ils auraient à dépenser pour payer les salaires, les heures supplémentaires, les compensations salariales, les congés payés, les coûts de la pension etc. 

RSL Security Services Ltd, fait une plainte similaire par rapport à Rapid Security Services Ltd. 
Dans les deux affaires, l’IRP entendra les témoins des deux parties, mais aussi le représentant du ministère de l’Éducation et du Bid Evaluation Committee (BEC) de ce ministère. 

Dans le cas de RSL Security Services Ltd, l’IRP trouve que ce dernier a eu tort de contester le contrat car, selon lui, le BEC a bien pris en compte tous les paramètres avant de l’allouer. 

Top Security Service Ltd, qui conteste les deux contrats, n’obtiendra, elle aussi, pas satisfaction devant l’IRP qui estime que les deux sont totalement valables. 
 

  • defimoteur

     

 

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