Des initiatives visant à revitaliser le secteur touristique sont en cours. Selon des sources fiables au ministère du Tourisme, qui ont préféré rester anonymes, le Tourism Authority Act sera prochainement modifié pour permettre la levée de la restriction concernant le nombre de restaurants qu’un hôtel peut posséder en vertu du certificat d’hébergement touristique.
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L’objectif de cette démarche est d’améliorer l’expérience touristique tout en stimulant le secteur de l’hôtellerie. Cette décision s’inscrit dans la révision de la loi sur l’industrie du tourisme et ouvre la voie à une plus grande diversité culinaire pour les visiteurs. En effet, en offrant aux hôtels une plus grande liberté dans la création de leurs espaces de restauration, cette mesure vise à enrichir l’offre gastronomique et à répondre aux attentes toujours plus élevées des voyageurs.
« La levée des restrictions sur le nombre de restaurants au sein des hôtels favorisera également la créativité et l’innovation dans le secteur de l’hôtellerie. Les établissements auront désormais la possibilité de se démarquer en proposant une variété de concepts de restauration uniques, allant des restaurants spécialisés dans les saveurs régionales aux établissements haut de gamme avec des chefs renommés », fait ressortir notre source.
Mesure optionnelle
Lindsay Morvan, directeur général de la Tourism Authority, souligne que par le biais d’amendements à la loi, les restrictions qui exigeaient que les hôtels possèdent deux ou trois restaurants seront supprimées. « Cette mesure permettra aux opérateurs de proposer une diversité de plats à leurs clients, tout en respectant les normes requises. »
Il rappelle également que près d’une cinquantaine d’hôtels à Maurice possèdent la certification internationale reconnue par le Global Sustainable Tourism Council, dont Maurice est un État membre. Les critères comprennent le respect de l’environnement, l’utilisation des énergies renouvelables et la protection du lagon. « La tendance actuelle démontre que les touristes sont friands de pays dont les hôtels détiennent la certification internationale. C’est la raison pour laquelle nous nous penchons dans cette direction », fait comprendre Lindsay Morvan. Il précise toutefois qu’il n’y aura aucune limite imposée quant au nombre de restaurants et que cette mesure sera facultative.
Renforcement de mandat
Dans le but de dynamiser le secteur du tourisme, d’en assurer la sécurité et de favoriser le développement d’un tourisme durable, il est prévu de renforcer et de transformer le mandat de la Tourism Authority (TA). L’organisme évoluera d’une autorité principalement chargée de délivrer des licences vers une agence qui aura pour mission de promouvoir le contrôle et l’assurance qualité. Selon les informations disponibles, une unité de tourisme durable sera créée pour accompagner les acteurs du secteur et contribuer à ce que Maurice puisse obtenir la certification verte (« Green destination ») d’ici 2030.
« Les amendements ont pour objectif de nous concentrer sur notre contribution au secteur du tourisme. Notre but est de faire de Maurice une destination verte d’ici 2030. Les actions en ce sens ont déjà été lancées », avance Lindsay Morvan. Il souligne ensuite que Rodrigues possède les qualités nécessaires pour devenir une destination verte prochainement.
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