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Secteur culturel et événementiel : la levée des restrictions sanitaires souhaitée  

Joëlle Coret, présidente de l’Union des artistes.

À l’approche de l’échéance du 30 juin, les attentes sont grandes pour les acteurs de la culture, notamment pour les artistes, le secteur de l’événementiel, les propriétaires des boîtes de nuit et les directeurs des salles de cinéma.

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Joëlle Coret, chanteuse et présidente de l’Union des artistes, est catégorique : il est grand temps de lever les restrictions sanitaires. « Et non une levée graduelle. Si nous allons passer de 50 personnes à 100 personnes, cela ne servira à rien pour nous les artistes. Il faut donner libre accès aux concerts et autres événements. Les frontières sont ouvertes, les écoles opèrent normalement, alors pourquoi freiner les artistes ? » demande-t-elle. 

Du côté des cinémas, même son de cloche. « Dans les autres pays, les salles de cinéma tournent à 100 % de leur capacité. Je crois que Maurice doit emboîter le pas. Nous nous attendons à pouvoir opérer à 100 % de notre capacité, ou au moins à 75 % », déclare Rajesh Callicharan, directeur de Mont Ida Films et gérant des salles MCiné.

Les propriétaires des boîtes de nuit, eux, seraient heureux d’être autorisés à opérer ne serait-ce qu’à 50 %. Trois discothèques ont déjà fermé durant ces deux années de disette. « Cela fait deux ans qu’on attend et tous les trois mois on nous demande d’attendre encore. Nous ne bénéficions plus du Wage Assistance Scheme depuis novembre 2021. Nous sommes les oubliés », déplore Yan Morowa, président de l’Association of Night and Private Clubs Owners.  

Jimmy Veerapin, directeur de Culture Events & Production, se montre sans concession. « Nous ne voulons plus entendre parler d’assouplissement pour les rassemblements. Aujourd’hui, il n’y a plus de raison de nous empêcher d’opérer. Ce ne sont pas les événements qui vont augmenter les cas de Covid-19, contrairement à ce qu’on nous fait croire, car il y a des rassemblements tous les jours. » 

« Nous nous attendons tous à un assouplissement du protocole, mais nous ne crions pas victoire », déclare Gilbert Quéland, propriétaire de la salle de fête Domaine La Grave, à Midlands. Si son business a pu tenir le coup jusqu’ici malgré les restrictions sanitaires limitant les rassemblements à 50 personnes, il estime que « ce sera compliqué de tenir plus longtemps. »
 

 

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