La Central Water Authority explore d’autres avenues pour accroître la capacité de stockage de certains réservoirs. Deux options se présentaient à elle : le dragage de la boue au fond des bassins ou le rehaussement des berges. Le premier exercice s’avère plus compliqué cependant en termes de financement et d’expertise.
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La CWA projette d'augmenter la capacité de certains réservoirs pour affronter la période sèche. Outre l’absence de pluies, le dépôt de boue a, au fil des ans, fini par épaissir le fond des réservoirs. Selon une source autorisée, des travaux de dragage, entrepris dans un petit réservoir à proximité de Bel-Ombre, se sont achevés en décembre 2016. « Après ces travaux ayant duré 10 semaines, la capacité de stockage du bassin est passée de 1000 à 9 000 mètres cubes ».
Il ressort que les réservoirs de La-Ferme et de La-Nicolière avaient été ciblés pour ce même exercice selon le Master Plan de la CWA. Yusuf Ismael, directeur de l’instance, explique que le but est de capter plus d'eau et de l'utiliser avec plus d'efficience. Toutefois, certains réservoirs ne pourront subir un dragage.
Deux options s'offraient à la Water Resources Unit. La première : enlever l'épaisse couche de boue au fond des réservoirs, et le seconde, rehausser les berges pour capter plus d'eau. Selon notre source, le chantier consiste à rehausser les parois des réservoirs et que c’est cette option qui semble être la plus réalisable, car, le dragage de ces grandes étendues d'eau nécessite une expertise avancée et s’avère être un exercice coûteux. Il y a aussi les risques de contamination d'eau lors des travaux.
Selon notre source, il faudra aussi interrompre la distribution lors des travaux. Ce qui occasionnera une turbulence à grande échelle. Le dernier obstacle : le risque de tomber sur des rochers poreux « qui peuvent occasionner des pertes d'eau ».
« La solution la plus simple, dit cette source, est de rehausser les berges ». Les deux réservoirs, qui font en moyenne cinq à six mètres de profondeur, peuvent gagner encore un ou deux mètres et plusieurs millions de mètres cubes d'eau.
Le taux de remplissage de nos réservoirs chute de 4,8 %
La situation reste alarmante. Le niveau d’eau dans nos réservoirs ne cesse de chuter. Le 6 janvier dernier, Mare-aux-Vacaos affichait un taux de remplissage à 54,9 %, alors que La-Ferme était à 36 % de sa capacité, La-Nicolière 59,5 %, Piton-du-Milieu 46,2%, Mare-Longue 63 % et Midlands 46 %. Nos réserves affichaient alors un taux de 49,8 %. Mais, au 19 janvier, selon le tout dernier communiqué de la CWA, une baisse de 4,8 % a été notée, Mare-aux-Vacoas affichant 50,2%, La-Nicolière (61,8 %) et Mare-Longue (58,3 %). Les trois autres réserves tels que Piton-du-Milieu (41,1 %), La-Ferme (30,6 %), ou encore, Midlands (39,9 %).
Selon Mantasha Mattarooa-Ghurroo, la chargée de communication, la CWA concrétise des mesures concernant la gestion et une meilleure distribution d’eau. Outre l’installation de 700 km de tuyaux reliant Forbach à Terre-Rouge, la Water Resources Unit a exploité une nappe phréatique additionnelle à Plaine-Magnien qui a été récemment mise en opération. Notre interlocutrice souligne également que les horaires de distribution resteront inchangés jusqu’aux averses estivales.
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