Industrie ayant généré Rs 13,4 milliards sous forme de revenus à l’exportation, le seafood passe par une zone de turbulence pouvant avoir des conséquences désastreuses sur sa pérennité. Raison : une pêche excessive de thon dans l’Océan indien a poussé des chaînes de supermarchés et retailers britanniques et européenne à boycotter les produits à base de thons de ces eaux. Au final c’est le secteur mauricien qui sera touché, selon Princes Group et IBL Seafood.
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« Il est important que toutes les parties prenantes ne se fassent pas d’illusion sur le fait que l’état actuel du thon de l’océan Indien jette un doute important sur la viabilité future de nos opérations qui souffrent déjà des changements liés à la COVID-19, avec la baisse de la demande des clients européens du secteur de la restauration, », explique Cougen Purseramen, COO d’IBL Seafood. « Le temps presse pour soutenir l’industrie de la transformation du thon et sa chaîne de valeur associée, afin de protéger les 6,000 emplois directs et, dans une perspective plus large, ceux qui vivent indirectement de notre industrie. »
Dans un communiqué émis en début de soirée vendredi, les opérateurs font état d’une absence de mesures de gestion de stocks à la Commission des Thons de l’Océan indien (CTOI). Sur quatre espèces de thon commerciaux, ce sont trois qui sont en surpêches. La quatrième espèce est en passe de connaître le même sort. Si la CTOI ne prend pas de mesures strictes, d’autres enseignes risquent d’emboîter le pas au Tesco, Coop et Colruyt, celles qui sont déjà annoncé leur intention d’arrêter d’acheter du thon de l’Océan indien.
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